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Nouvelle séance de forte baisse pour les marchés européens
information fournie par Boursorama05/05/2015 à 18:25

Le CAC40 a abandonné 2,12% mardi 5 mai 2015, après deux des séances déjà mouvementées la semaine dernière.

Le CAC40 a abandonné 2,12% mardi 5 mai 2015, après deux des séances déjà mouvementées la semaine dernière.

Après un début de séance assez calme, les principaux indices boursiers européens ont rapidement perdu du terrain à partir de 14h30. En cause : de mauvaises statistiques aux Etats-Unis ainsi que de nouvelles inquiétudes sur le dossier grec.

Mardi 5 mai, le CAC40 a clôturé en baisse de 2,12% sous le seuil psychologique des 5000 points. En matinée, l'indice parisien dépassait pourtant les 5100 points en gagnant 1% à 10h30.

Le Dax30 allemand connaissait une volatilité de nouveau plus forte que le CAC40 , clôturant quant à lui en baisse de 2,51%. En Espagne, l' Ibex35 a perdu 2,74%, de même que le FTSE MIB de la Bourse de Milan s'est contracté de 2,76%.

Dossier grec

Première raison suscitant quelques inquiétudes ce mardi : le dossier grec. L'agence Reuters expliquait ainsi : « Le rendement des obligations d'Etat grecques est reparti à la hausse mardi en raison d'un article du Financial Times selon lequel le Fonds monétaire international (FMI) pourrait retirer son soutien financier à la Grèce si ses partenaires européens n'acceptent pas un nouvel effacement partiel de la dette grecque ».

« Cette mise en garde se fonderait sur des données indiquant que l'excédent budgétaire de la Grèce pourrait se transformer en déficit cette année, ce qui aggraverait les difficultés d'un pays au bord du défaut de paiement ». « Une telle perspective signifie que l'aide prévue pour la Grèce, toujours pas débloquée, pourrait se révéler insuffisante. »

La nouvelle, connue dès le début de la matinée, n'a pas immédiatement provoqué de baisse des marchés européens, cette baisse s'accentuant seulement à partir de 14h30.

La Bourse d'Athènes a néanmoins fortement pâti de cette annonce : l' Athex perdait 3,85% à la clôture.

Mauvaises statistiques américaines

Les mauvaises nouvelles de l'après-midi sont ensuite venues des Etats-Unis. Le déficit commercial outre-Atlantique a en effet été plus élevé que prévu au mois de mars, atteignant 51 milliards de dollars quand le consensus des analystes l'attendait à 41 milliards.

L'indice PMI Markit des services américains est également ressorti légèrement inférieur aux attentes, à 57,4 points contre 57,8 attendus. Mais au-dessus de 50 points, l'indice signifie tout de même une progression de l'activité du secteur tertiaire aux Etats-Unis.

Autre indicateur mitigé : l'indice IBD/TIPP sur l'optimisme économique est ressorti sous les 50 points à 49,7 contre 51,8 attendu par le consensus.

Ces indicateurs sont venus alimenter le sentiment que l'économie américaine s'essouffle plus rapidement que prévu.

Encore une fois, les investisseurs américains restaient pourtant assez calmes face à ces statistiques mitigées. Le Dow Jones perdait seulement 0,57% à 17h40 et le S&P500 parvenait à s'apprécier de 0,29%. Le Nasdaq se contractait en revanche plus fortement, abandonnant 1,33% à la même heure.

Pétrole et "Brexit"

Enfin, d'autres éléments expliquaient le mouvement vendeur ayant pénalisé les marchés européens ce mardi.

D'une part, les prix du pétrole rebondissaient assez nettement, le WTI américain repassant au-dessus des 60 dollars le baril, une assez mauvaise nouvelle pour la conjoncture européenne dont les prévisions de croissance reposent, entre autres, sur un maintien des prix de l'énergie à un niveau faible.

Enfin, les investisseurs semblent avoir préféré jouer la carte de la prudence à l'approche du vote du jeudi 7 mai au Royaume-Uni. Ce dernier pourrait en effet être lourd de conséquences : une éventuelle victoire du camp conservateur actuellement au pouvoir se traduirait par un référendum sur le maintien du Royaume-Uni au sein de l'UE. Une éventuelle sortie du pays est redoutée par les investisseurs alors que les conséquences économiques restent incertaines.

X. Bargue

7 commentaires

  • 05 mai22:49

    Le 10 ans allemand à 0.5% ça commence à chauffer...tous aux abris.


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