Lorsqu'il écoute pour la première fois depuis 2012 la « Course pour la victoire », Laurent Ferlet sourit. « C'est vrai que c'était un peu too much », avoue-t-il aux journalistes d'
Envoyé spécial . Diffusée jeudi soir sur France 2, l'enquête porte sur l'affaire Bygmalion et dévoile des témoignages accablants pour l'ancien chef de l'État. Des meetings à l'hymne de campagne de Nicolas Sarkozy, la plupart des dépenses a été falsifiée par le camp de l'UMP, selon Envoyé Spécial .
Au sujet de l'hymne, l'homme politique avait affirmé au juge qu'un ami lui avait cédé gratuitement. Mais une facture déposée à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) dément cette affirmation. 43 000 euros ont été déclarés pour cette musique. Officiellement, car officieusement, Laurent Ferlet se souvient d'un autre montant.
« Enfin, je veux pas foutre la merde, hein... »
Ce compositeur, proche de Carla Bruni, renommé pour ses musiques de film, se souvient d'un prix bien plus élevé. « Je crois que c'est 86 000. Enfin, je veux pas foutre la merde, hein... » Il montre alors la facture faite par sa société Switch aux caméras : 72 000 euros hors taxes, et 86 000 euros toutes taxes comprises. Laurent Ferlet explique ne pas être au courant de la fraude.
Le prix paraît exorbitant à l'image de celui de la...
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