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Neuf arrestations après l'attaque contre le siège de la CFDT
information fournie par Reuters24/06/2016 à 10:33

NEUF INTERPELLATIONS APRÈS L'ATTAQUE CONTRE LE SIÈGE DE LA CFDT

NEUF INTERPELLATIONS APRÈS L'ATTAQUE CONTRE LE SIÈGE DE LA CFDT

PARIS (Reuters) - Neuf personnes ont été interpellées après une attaque jeudi soir contre le siège parisien de la CFDT, qui a subi d'importantes dégradations, annonce vendredi le ministre de l'Intérieur.

Les locaux du syndicat, situés dans le XIXe arrondissement de la capitale, ont été pris pour cible dans la soirée par plusieurs dizaines de "casseurs" cagoulés qui ont brisé les vitres de la façade et tagué des inscriptions telles que "Collabos".

"Neuf individus ont été aussitôt interpellés par les forces de l’ordre. L’enquête se poursuit pour établir les responsabilités et mettre les auteurs des faits à la disposition de la justice", déclare Bernard Cazeneuve dans un communiqué.

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a dénoncé jeudi soir sur Twitter "un coup direct porté à la démocratie".

Vendredi, sur plusieurs médias, il s'est inquiété de la rareté, selon lui, des réactions après cette "attaque violente" consécutive à une nouvelle journée de mobilisation des syndicats opposés à la loi Travail, avec pour point d'orgue un défilé parisien qui s'est déroulé sans incident.

Laurent Berger a dit sur Europe 1 avoir reçu un SMS du secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, "condamnant sans réserve ces attaques". Sur Twitter, Jean-Claude Mailly, dirigeant de Force ouvrière (FO) a écrit : "Au-delà des divergences syndicales, dégrader des locaux syndicaux est inacceptable et condamnable".

"Quand on entend parfois des attaques qui insultent la CFDT, qui insultent les militants de la CFDT, on alimente ce qui peut se passer", a estimé Laurent Berger sur Europe 1, évoquant à mots couverts le congrès de la CGT d'avril dernier, où Philippe Martinez avait qualifié d'"erreur" le rapprochement avec la CFDT et des militants avaient fustigé la "CFDT qui trahit".

Le syndicat réformiste est favorable à la réforme du Code du travail rejetée notamment par la CGT et FO.

"Je n'attaque personne, je n'accuse personne, surtout pas d'autres organisations syndicales, mais je crois qu'il faut que chacun élève le débat", a dit le numéro un de la CFDT.

"Je suis inquiet du climat délétère qui se développe dans notre pays, et je suis inquiet qu'il n'y ait pas plus de voix pour condamner les violences et en appeler à la raison", a-t-il dit.

Le Premier ministre, Manuel Valls, a condamné jeudi soir dans un tweet "une attaque intolérable contre la démocratie sociale".

(Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)

4 commentaires

  • 25 juin11:40

    Pour tant la trahison ne fait aucun doute. La CFDT n'en est pas à son coup d'essai. Notta, Maire, Chérèque et maintenant Berger! 60% des français sont contre./


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