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Nettes hausses de la taxe foncière décidées en Île-de-France pour 2016
information fournie par Boursorama 19/01/2016 à 18:19

La taxe foncière va augmenter dans quatre départements d'Île-de-France.

La taxe foncière va augmenter dans quatre départements d'Île-de-France.

Quatre départements d'Île-de-France en manque de financements vont appliquer une augmentation de leur taxe foncière cette année, ce qui se traduira par une hausse des impôts locaux de l'ordre de 50 à 125 euros en moyenne par logement en fonction des départements.

« Des mesures impopulaires, mais nécessaires » : c'est ainsi que Jean-Jacques Barbaux, président du conseil départemental de Seine-et-Marne (77), résume la situation, repris par Le Figaro .

Son département, ainsi que les Yvelines (78), l'Essonne (91) et le Val-d'Oise (95), vont en effet appliquer une hausse de la taxe foncière cette année, de manière à pouvoir boucler leur budget malmené par des dépenses plus élevées que prévu.

De manière pratique, c'est plus exactement le taux de la « part départementale » de la taxe foncière qui va augmenter cette année dans ces quatre départements d'Île-de-France.

En Seine-et-Marne, le taux de cette part départementale va passer de 15,70 à 18% cette année, représentant une hausse moyenne de 50 euros par logement. Dans les Yvelines, le taux va passer de 7,58 à 12,58% (+125 euros en moyenne par logement). Dans l'Essonne, le taux va passer de 12,69% à 16,37% (+70 à +90 euros en moyenne par logement selon deux sources différentes), et de 13,25% à 17,18% dans le Val-d'Oise (+75 euros en moyenne).

Les présidents des quatre conseils départementaux ayant décidé d'appliquer ces augmentations sont issus des Républicains , et accusent le gouvernement socialiste d'avoir baissé leurs dotations, au point que celles-ci sont désormais trop faibles pour subvenir aux dépenses obligatoires de leur administration.

Ces départements sont notamment confrontés à une hausse de leurs dépenses sociales obligatoires, notamment concernant le RSA, les aides aux handicaps et les aides aux personnes âgées.

Ces départements avaient précédemment essayé de réaliser des économies pour permettre de maintenir leur équilibre budgétaire. « Depuis 2011, nous avons pris 80 mesures qui nous ont permis de réaliser 70 millions d'euros d'économies », a ainsi rappelé Arnaud Bazin, président du conseil départemental du Val-d'Oise, repris dans Le Parisien . Mais ces mesures n'ont pas suffi.

« Nous avions 17 millions d'euros de RSA non budgétés en 2015 et 23 millions d'euros de dotations en moins », relève pour sa part Jacques Barbaux, repris par Les Echos , illustrant la divergence intenable entre les revenus et les dépenses de son département, ayant finalement conduit à la décision d'augmenter les impôts locaux.

X. B. (redaction@boursorama.fr)

83 commentaires

  • 02 février 16:08

    GOUVRERNER C'EST PREVOIRQue l'on ne nous disent pas qu'ils n'ont rien vu venir.Ils sont nuls!


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