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Nathalie Kosciusko-Morizet candidate à la primaire
information fournie par Reuters 08/03/2016 à 20:26

PARIS (Reuters) - Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne ministre de l'Ecologie de Nicolas Sarkozy, a annoncé mardi soir sa candidature à la primaire de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017, un défi de taille pour cette "dissidente".

A 42 ans, la députée de l'Essonne, présidente du groupe Les Républicains au Conseil de Paris, porte à dix le nombre de prétendants au scrutin des 20 et 27 novembre.

Deuxième candidate après Nadine Morano, Nathalie Kosciusko-Morizet a choisi de se déclarer à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

"Oui je suis candidate, je suis candidate à la primaire", a-t-elle déclaré au journal de 20 heures de TF1.

"Je suis candidate pour donner à chacun les moyens de la maîtrise de sa vie. (...) Ce n'est pas une question de pouvoir, c'est une question de puissance de la société", a-t-elle souligné. "Je veux porter une conception différente du pouvoir".

Par son positionnement au centre-droit, l'ex-numéro deux des Républicains, qui est créditée au mieux de 5% des intentions de vote pour la primaire, affronte le favori des sondages, Alain Juppé, sur son terrain.

Un pari risqué, autant que la chasse aux parrainages (250 élus, dont au moins 20 parlementaires et 2.500 militants) qui s'ouvre pour cette élue dont la liberté de ton et l'ambition en irritent plus d'un à droite.

Candidate malheureuse à la mairie de Paris en 2014, elle avait été notamment attaquée pour son "égocentrisme" et un tempérament de "tueuse".

Se revendiquant des "visionnaires" contre les "réactionnaires", Nathalie Kosciusko-Morizet a été écartée en décembre dernier de la vice-présidence de LR après qu'elle eut critiqué une nouvelle fois la stratégie de Nicolas Sarkozy face au Front national : ni désistement ni fusion avec les listes socialistes au second tour en cas de duel avec le FN.

Elle avait alors dénoncé des méthodes "staliniennes", critiquant la ligne identitaire de l'ancien président, et s'était dit confortée dans sa volonté de concourir à l'investiture présidentielle.

UN PROJET LIBÉRAL

Dans un livre à paraître mercredi, "Nous avons changé de monde", elle expose les grandes lignes de son projet libéral.

Cette polytechnicienne prône notamment la fin des 35 heures, la dégressivité des allocations chômage, l'assouplissement des critères de licenciement, la suppression du statut de fonctionnaire généralisé.

"Le passage sous droit privé aurait plusieurs avantages: cela faciliterait la gestion des corps de l'État qui est un vrai casse-tête", déclarait-elle récemment dans une interview à La Tribune.

"On pourrait aussi instituer une vraie politique de ressources humaines et les allers/retours public-privé permettraient une respiration. Je sais de quoi je parle, j'ai démissionné de la fonction publique."

Elle détonne dans son camp par ses positions sur les thèmes de société. Hostile à l'extension de la déchéance de nationalité pour les crimes et délits terroristes, elle défend le mariage homosexuel et la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de même sexe mais est contre la GPA (gestation pour autrui).

Elle milite en outre pour les normes environnementales que Nicolas Sarkozy ou Bruno Le Maire s'emploient à dénigrer auprès des agriculteurs. Elle avait taxé les climato-sceptiques de "connards".

(Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)

2 commentaires

  • 08 mars 20:44

    on s'en fout


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