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Marine Le Pen défile dans le Gard
information fournie par Reuters 11/01/2015 à 18:31

MARINE LE PEN PARTICIPE À UN RASSEMBLEMENT DANS LE GARD

MARINE LE PEN PARTICIPE À UN RASSEMBLEMENT DANS LE GARD

BEAUCAIRE, Gard (Reuters) - Marine Le Pen a participé dimanche à un rassemblement à Beaucaire, une ville du Gard gérée par le Front national, et non à la "marche républicaine" de Paris en hommage aux victimes des récents attentats dont le parti estime avoir été exclu.

"Si être Charlie, c'est défendre la liberté d'expression et la défendre tout le temps, y compris pour ceux qui sont en désaccord avec vous, alors je suis Charlie", a dit la présidente du Front national en allusion à la manifestation parisienne dont le FN s'est déclaré exclu par les "partis du système".

Moins d'un millier de personnes se sont réunies devant la mairie de Beaucaire sur les murs de laquelle deux calicots ont été hâtivement installés. On pouvait y lire : "Je suis Charlie, hommage aux victimes du terrorisme islamiste".

"Le signal d'union nationale a été immédiatement brisé par les partis du système en cherchant à faire du Front national une formation politique 'persona non grata'", a insisté la présidente du FN. "Je les laisse à leur petite politique aigrie. Ils défilent aujourd'hui pour la liberté d'expression en ayant exclu 25% des Français, c'est une drôle de conception."

Marine Le Pen était accompagnée de l'avocat Gilbert Collard, l'un des deux députés élus sous les couleurs du Rassemblement bleu marine. Elue dans le département voisin du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, avait pour sa part choisi de défiler à Montauban (Tarn-et-Garonne).

"Il était important d'être au milieu des Français partout en France, en conscience de coeur et d'esprit avec eux", a-t-elle dit.

Si elle a volontiers reconnu que le FN ne partageait pas la "ligne éditoriale de Charlie Hebdo", elle a jugé que c'était une raison supplémentaire pour se rassembler après l'attaque dont le journal satirique a été la cible mercredi

"Le principe supérieur ne s'arrête pas à défendre ceux que l'on aime. Je n'aime pas Charlie Hebdo, mais c'est parce que je ne l'aime pas que je veux le défendre", a-t-elle conclu.

(Jean-François Rosnoblet, édité par Yves Clarisse)

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