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Marchés : « Nous sommes prudents pour l’été » (Cholet Dupont)
information fournie par Boursorama 08/07/2016 à 17:34

Pour la société de gestion Cholet Dupont, l'habituelle prudence estivale est particulièrement d'actualité cette année sur les marchés européens.

Pour la société de gestion Cholet Dupont, l'habituelle prudence estivale est particulièrement d'actualité cette année sur les marchés européens.

La saison estivale est réputée chahutée en Bourse. À peine commencé, l'été 2016 a déjà été marqué par le coup de semonce du « Brexit ». Les incertitudes qui en découlent maintiendront une certaine fébrilité sur les marchés. Pour Vincent Guenzi (Cholet Dupont), la prudence est de mise.

« Après le choc et le sursaut [suite à l'annonce du « Brexit »], les incertitudes s'installent pour plusieurs mois » affirme sans surprise Vincent Guenzi, stratégiste chez Cholet Dupont, dans une note de marché diffusée jeudi 7 juillet.

Les marchés devraient rester très capricieux cet été

De nombreux investisseurs continuent de voir une lueur d'espoir dans le fait que le Parlement britannique, ou le prochain gouvernement qui sera désigné en septembre, puisse annuler le résultat du référendum britannique du 23 juin. Pour Vincent Guenzi, un tel scénario « semble encore possible au vu de la situation politique et constitutionnelle anglaise. Simplement, il est beaucoup trop tôt pour y adhérer ».

Au cours des prochaines semaines, « Les marchés financiers resteront sensibles, non aux conditions économiques qui changeront peu à court terme, mais aux risques politiques et à une trop longue incertitude qui pourrait peser plus que prévu sur l'environnement économique ».

Les marchés risquent ainsi de rester déconnectés des fondamentaux économiques au cours de l'été : « Dans ce genre de situation, la confiance ou la défiance des investisseurs sont les principaux catalyseurs des fluctuations des marchés, beaucoup plus que les résultats des entreprises », rappelle le stratégiste.

Les craintes les plus folles relatives au « Brexit » doivent néanmoins être tempérées. « Sur le plan financier, la situation actuelle ne devrait pas engendrer une crise systémique. Les Banques Centrales sont à la manœuvre et la Fed américaine va sans douter renoncer à monter ses taux d'ici à la fin de l'année ».

Le potentiel de baisse comme de hausse semble réduit mais la prudence s'impose

Malgré la volatilité des indices boursiers enregistrée depuis deux semaines, la société de gestion considère que le potentiel de hausse comme de baisse des marchés est réduit pour les prochains mois.

« Il nous semble déraisonnable d'attendre une forte baisse supplémentaire des marchés [mais] la persistance de l'incertitude empêchera une hausse durable des marchés. Ceci peut nous conduire à des oscillations des indices pendant plusieurs mois dont il sera bien difficile de profiter », affirme Vincent Guenzi.

Dans ce contexte, la société de gestion a rabaissé ses prévisions sur le CAC40 à moyen et long terme. Cholet Dupont prévoit désormais un CAC40 à 4.600 points en fin d'année et 4.800 points fin 2017. Le mois dernier, la société de gestion était nettement plus optimiste, prévoyant que l'indice de la Bourse de Paris atteigne 5.000 points en fin d'année .

« Nous sommes prudents pour l'été. Mais nous restons positifs pour la fin de l'année » commente Vincent Guenzi.

À noter que pour la première fois depuis plus d'un an, les gérants et stratégistes commencent à voir davantage d'opportunités du côté des actions américaines qu'européennes. L'attrait des marchés américains est renforcé par la perspective d'une absence de hausse des taux de la Fed dans les mois à venir.

« A court terme, nous relevons les actions américaines à Surpondérer. Elles présentent plus de visibilité et les objectifs des indices pourraient être relevés » commente ainsi Vincent Guenzi.

Xavier Bargue (redaction@boursorama.fr)

2 commentaires

  • 08 juillet 11:38

    et oui, de la même manière que ce sont les économistes favorables au remain qui ne voyaient pas du tout l'éventualité d'un brexit ou alors qui présentaient celui-ci comme un désastre sans nom qui viennent expliquer, que non au final, le pays est resté à la surface de la planète et que le brexit n'est pas si grave...


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