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Manifestations pour les "détenus politiques" devant les prisons du Venezuela
information fournie par Reuters 28/04/2017 à 22:59

    LOS TEQUES, Venezuela, 28 avril (Reuters) - Plusieurs 
centaines de manifestants de l'opposition vénézuélienne ont 
tenté vendredi de marcher en direction de la prison de Los 
Teques où est détenu l'opposant Leopoldo Lopez, arrêté il y a 
plus de trois ans. 
    Les forces de sécurité ont bloqué l'accès au pénitencier, 
situé à une heure de voiture au sud-ouest de la capitale, 
Caracas. "Non à la dictature", pouvait-on lire sur les 
banderoles des manifestants qui ont scandé le prénom de 
l'opposant. 
    Leopoldo Lopez est détenu depuis les troubles de 2014 qui 
ont fait une quarantaine de morts. Il a été condamné à 14 ans de 
prison pour incitation à la violence. 
    Ses partisans présentent le dirigeant du parti Volonté 
populaire, de même qu'une centaine d'autres détenus, comme des 
prisonniers politiques et estiment que leur sort illustre la 
"dérive dictatoriale" du président socialiste Nicolas Maduro. 
    "Ceci démontre une fois de plus la peur de la rue de Nicolas 
Maduro", a déclaré le député Juan Mejia, élu sous l'étiquette 
Voluntad Popular, désignant le cordon de sécurité établi par les 
forces de l'ordre sur la voie d'accès au pénitencier de Ramo 
Verde. 
    Le Venezuela a de nouveau basculé dans la crise depuis que 
la Cour suprême, proche de Maduro, s'est temporairement arrogée, 
fin mars, les prérogatives de l'Assemblée nationale, où 
l'opposition est majoritaire. 
    Les violences qui ont suivi ont fait au moins 29 morts. 
    Des partisans et sympathisants de l'opposition se sont 
rassemblés vendredi devant d'autres prisons du pays, notamment 
devant le siège du Sebin, le Service bolivarien du renseignement 
national, à Caracas. 
    "Nous nous trouvons face à l'une des prisons emblématiques 
de la dictature où sont détenus des dizaines de prisonniers 
politiques, face à l'un des plus grands centres de torture du 
territoire", a dénoncé le député Gaby Arellano.  
    Le gouvernement, qui récuse le statut de prisonnier 
politique, accuse également l'opposition de fabriquer de toutes 
pièces des récits de torture pour faire basculer l'opinion 
internationale et préparer le terrain à une intervention 
étrangère. 
 
 (Girish Gupta; Henri-Pierre André pour le service français) 
 

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