"Ceux qui tuent des enfants ont le droit de se rassembler, alors pourquoi pas nous ?" réplique Claude à une touriste l'interrogeant sur la raison de cette manifestation. Ce vieux de la vieille, comme il aime se décrire, est un fidèle défenseur de la Palestine. Une heure avant le départ du cortège, plusieurs centaines de manifestants patientent déjà place Denfert-Rochereau (14e arrondissement). Les pancartes sont distribuées, la sono est testée et les vendeurs de keffiehs ont envahi les lieux. Sur un bout de trottoir, le service d'ordre de la CGT se réunit pour un dernier briefing. C'est en partie grâce aux "gros bras" de la centrale syndicale que la manifestation a été autorisée. Avec les forces de l'ordre, présentes en nombre, ils sont censés veiller à ce qu'aucun débordement ne se produise. La CGT n'est pas venue seule. Toute la gauche, à l'exception du Parti socialiste, s'apprête à battre le pavé. Le Parti communiste, Lutte ouvrière, le Parti de gauche et Europe-Écologie-Les Verts. Mais aussi le Parti ouvrier indépendant, l'Union des révolutionnaires communistes de France et le Groupe socialiste internationaliste. Le NPA, critiqué pour sa participation aux manifestations interdites, est représenté par Alain Krivine, figure historique du parti trotskyste. "Israël sanctions ! Palestine protection !"À 15 heures, sous un soleil de plomb, plusieurs milliers de manifestants se mettent en route vers l'esplanade des Invalides....
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