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Macron dit refuser de participer à l'"hallali" contre Fillon
information fournie par Reuters 01/02/2017 à 10:06

MACRON REFUSE DE PARTICIPER À L'"HALLALI" CONTRE FILLON

MACRON REFUSE DE PARTICIPER À L'"HALLALI" CONTRE FILLON

PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron, qui talonne François Fillon dans les sondages pour l'élection présidentielle, a déclaré mercredi sur France Inter refuser de participer à l'"hallali" dont est la cible le candidat de droite depuis les révélations sur la rémunération de son épouse Penelope en tant qu'assistante parlementaire.

"Il ne faut pas parler de calomnie, de complot", a déclaré l'ancien ministre de l'Economie, dans une allusion à la ligne de défense de son adversaire. "La transparence fait partie de notre vie démocratique, donc il ne faut pas la nier."

"François Fillon doit pouvoir s'expliquer devant les Français sur ce qui relève de ce débat démocratique et ce qui relève des questions plutôt morales ou éthiques, et il doit être entendu par les juges sur ce qui relève du judiciaire."

Emmanuel Macron a dit ne connaître de cette affaire que ce que la presse en dit et souhaité que la décence et la dignité de la vie politique prévalent.

"Je ne participe pas à l'hallali (...) je n'accable pas les gens (...) Oui à la transparence non au déballage et à l'agressivité", a-t-il poursuivi. "Mon souhait c'est de pouvoir débattre au fond (...) avec François Fillon, je ne suis pas là pour participer d'un débat qui est autre."

Il a assuré qu'il n'avait ainsi jamais demandé à ses porte-parole d'attaquer le candidat de droite sur le "Penelopegate".

"J'ai noté que de son côté, pour des affaires qui n'ont rien à voir, il n'avait pas la même élégance à mon endroit. Mais pour autant je ne céderai pas à ce jeu", a-t-il ajouté.

Il faisait allusion aux déclarations de porte-parole de François Fillon, qui ont accusé Emmanuel Macron, sur la foi d'un livre, d'avoir utilisé des frais de représentations de son ministère, quand il était encore à Bercy, pour le lancement de son mouvement, "En Marche !"

Emmanuel Macron a de nouveau rejeté ces accusations et assuré que les montants dépensés pendant les huit derniers mois de sa présence au gouvernement n'avait été consacrés qu'à ses activités de ministre.

"Il n'y a pas un euro de cet argent qui a été dépensé pour le mouvement 'En Marche !'" a-t-il dit.

Il a également assuré que les membres de son cabinet qui ont participé au lancement d'"En Marche !" avaient soit pris des jours de congé, soit démissionné pour le faire.

Il a rappelé qu'il avait démissionné de la fonction publique après sa déclaration de candidature et dit ne vivre aujourd'hui que des droits d'auteur de son livre, "Révolution".

A contrario, les autres candidats à la présidence de la République "sont payés par le contribuable" en tant que députés ou députés européens, a-t-il fait valoir.

"Ayons ce débat pour savoir à quoi sert l'argent du contribuable. Je n'ai pas de problème à l'avoir les yeux dans les yeux (...). Moi j'ai pris ma responsabilité et ma liberté jusqu'au bout (...). Je constate juste que de l'extrême gauche à l'extrême droite personne d'autre ne l'a fait."

(Emmanuel Jarry, édité par Sophie Louet)

12 commentaires

  • 01 février 12:08

    Ça en serait risible si ce n'était la remise en cause de notre démocratie par des agissements occultes relayés par des feuilles de choux ultra réactionnaires si ce n'est à tendances totalitaires .Pour le moment rien d'illégal " Le canard enragé ne serait il pas contaminé par la grippe aviaire ? Recherche en 1988 soit sur 29 ans , pourquoi pas quand Fillon était en primaire dans la cour d'école à jouer aux billes.Sur 30 ans au tarif actuel un smicard a reçu 504 000 € brut relativisons .


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