« Échec », « fiasco », « pseudo-spécialistes »? Les mots ne sauraient être plus durs. Dans un bilan d'étape, rendu public mercredi 22 février, les sénatrices-auteurs remettent complètement en question les approches de l'État français face à la déradicalisation des jeunes. Suivant leurs avis, la France est dans l'impasse en matière de traitement de la radicalisation djihadiste. L'une des solutions serait, comme le suggèrent les sénatrices, de mieux développer la prévention. Ce constat est lucide. Si l'on observe l'ensemble des actions de prévention de la radicalisation violente et que l'on compare les expériences internationales qui se déploient depuis de nombreuses années, force est de constater que l'Europe est bien en retard.
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Trois niveaux de prévention doivent être analysés afin de pouvoir tirer le bilan de l'efficacité des politiques publiques en matière de sécurité. En premier lieu, la prévention primaire consiste à lutter contre la radicalisation cognitive qui envahit peu à peu les esprits des jeunes et des très jeunes et qui se déploie au sein des réseaux mais aussi des quartiers et parfois des groupes de jeunes eux-mêmes. Cette prévention se fait par l'éducation, l'inclusion sociale et l'envie de vivre ensemble.
Le rôle de l'éducation
En...
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