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Louis de Funès : un business toujours en haut de l'affiche
information fournie par Le Figaro 31/07/2014 à 14:52

L'acteur comique le plus célèbre du cinéma français n'en finit pas avec son succès. Retour sur le business autour du roi du comique.

Si chacun connaît l'acteur et ses mimiques, qu'en est-il de son succès aujourd'hui trente ans après sa disparition? France 2 a diffusé récemment «Les aventures de Rabbi Jacob» (dont la sortie date de 1973) et la chaîne a enregistré le troisième meilleur score de la période en terme de part d'audience un dimanche soir (19,9 %) avec 4,9 millions de téléspectateurs. Louis de Funes est-il donc indémodable? C'est ce que semble montrer l'étude Ifop réalisée l'an dernier: 74 % des Français estiment que Louis de Funès manque au cinéma français. Un succès durable, certes, mais qui ne surprend plus lorsqu'on connaît la gloire de l'acteur entre les années 60 et 80.

Depuis 1956, 27 films français ont enregistré plus de 5 millions d'entrées, dont 11 avec Louis de Funès. Ces 11 films font partie des 23 derniers de la star du rire, dans lesquels il tient la vedette. Vedette plébiscitée puisqu'environ 140 millions de Français se sont rendus dans les salles afin de rire aux grimaces du roii du comique. «La Grande Vadrouille» (1966) reste encore le film le plus vu par les Français (17,2 millions d'entrées) puisque 34% déclarent l'avoir vu au moins une fois contre 31% pour «Bienvenue chez les Chti's». Le duo Funes-Bouvil pendant la deuxième guerre mondiale est un raz-de-marée cinématographique: il faudra 32 ans pour que «Titanic» batte son record d'entrées (1998), et quand TF1 le diffuse pour la première fois à la télévision le 1 janvier 1976, il réunit environ 9 millions de téléspectateurs devant le petit écran.

Si la carrière de Louis de Funes est uniquement dans l'Hexagone, le comédien voit néanmoins ses films traduits et diffusés aux États-Unis, au Japon, en Italie, en Espagne et en URSS. Mais c'est surtout en Allemagne que ses succès sont marquants: en 1979 un distributeur allemand avait déboursé 1 million de mark pour «Les gendarmes et les extraterrestres», film qui est champion du box-office outre-Rhin la même année.

Avec la notoriété croît également le cachet: en 1948, l'acteur est payé 10.000 anciens francs pour deux jours de tournage, tandis qu'au début des années 1970 il est un des acteurs français les mieux payés: il reçoit en moyenne 350 millions de francs pour un film, alors que Brigitte Bardot et Alain Delon à titre de comparaison recevaient 250 millions, explique Sophie Adriansen auteure de «Louis de Funès - Regardez-moi là, vous!», l'un des trente ouvrages publiés autour de l'acteur.

Aujourd'hui encore Louis de Funès est une figure clé du cinéma français, et les touristes en témoignent. À Saint-Tropez la gendarmerie nationale de la saga des «Gendarmes» est le monument le plus photographié de la ville «Tous les touristes demandent où est la gendarmerie, parlent de Louis de Funès», témoigne la mairie. Un musée a également ouvert dans le village du Cellier en Loire Atlantique le 30 avril dernier. Plus de 10.000 visiteurs sont déjà venus dans l'orangerie du Château de Clermont où l'association à but non lucratif a décidé de regrouper tout ce qui rappelle le comique à la mémoire des visiteurs.

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