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Logement étudiant: un marché porteur expliqué en 3 graphiques
information fournie par Le Figaro14/09/2015 à 17:20

INFOGRAPHIE - Des étudiants toujours plus nombreux et vivant de moins en moins chez leurs parents, un parc de résidences étudiantes très insuffisants: les indicateurs sont au vert pour investir dans ce secteur.

«Perspectives prometteuses», un marché ayant «le vent en poupe» etc., l’étude menée par le réseau immobilier Savills sur le marché des résidences étudiantes se montre enthousiaste sur ce créneau pas toujours facile. Le rapport insiste sur le fait que la demande n’est pas près de baisser. Avec 2,47 millions d’étudiants inscrits en septembre dernier, cela représente 38.100 nouveaux venus par rapport à 2013 et 1,5% de hausse. Un gonflement de la population estudiantine qui devrait largement être alimenté par les étrangers. Ils représentent déjà 12% du total, et ce chiffre pourrait augmenter de 52% à l’horizon 2025 selon les prévisions de l’OCDE (voir ci-dessous) . Une évolution qui tiendrait notamment à un afflux d’étudiants asiatiques, des Chinois en particulier, appelés à dépasser à terme le nombre d’étudiants africains. La France est en effet la troisième destination au monde la plus demandée par les étudiants étrangers et les droits d’inscription y sont relativement faibles par rapport aux voisins européens.

Ces étudiants plus mobiles que leurs prédécesseurs et se retrouvant dans des écoles de plus en plus éloignées de chez eux sont donc appelés à loger fréquemment hors de chez leur parents. Alors qu’ils étaient près d’un sur deux à rester sous le toit familial en 2000 (46,1%), ils sont désormais moins d’un tiers (32,3%). Résultat: une grosse pénurie de logements destinés aux étudiants, qui explique notamment le lancement en 2014 par le gouvernement du «Plan 40.000». Une initiative qui pousse à la mise en chantier de 40.000 logements étudiants publics d’ici à 2017, dont environ 50% en Ile-de-France.

Malgré la pression à la baisse sur les loyers et donc sur les rendements, ce genre d’investissement serait plus rentables que les autres investissements immobiliers selon Savills (voir ci-dessous). Tout en reconnaissant que «ce marché est moins transparent et moins liquide que les autres biens plus traditionnels», Savills rapelle que les taux d’occupation dans les résidences récentes dépassent les 91% avec un faible risque d’impayés (entre APL et caution des parents) et une possibilité d’ajuster très régulièrement les loyers. Résultat: des rendements nets attendus entre 5,3% et 6,7% selon l’emplacement et la qualité du bien immobilier.

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