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La BCE étudie des achats d'obligations d'entreprises-sces
information fournie par Reuters 21/10/2014 à 18:30


(Actualisé avec réactions des marchés, contexte) par Andreas Framke et Eva Taylor et Paul Carrel FRANCFORT, 21 octobre (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) envisage d'acheter des obligations d'entreprises sur le marché secondaire et pourrait prendre une décision dans ce sens dès le mois de décembre afin de pouvoir entamer ces achats début 2015, a-t-on appris de plusieurs sources proches du dossier. L'information a été saluée par les marchés boursiers européens, banques et actions des pays "périphériques" en tête. L'euro a parallèlement perdu du terrain face au dollar tandis que les rendements des obligations des pays du sud de la zone euro se repliaient et que celui du Bund allemand remontait. Vers 14h00 GMT, l'euro s'échangeait à 1,2730 dollar EUR= , contre plus de 1,2830 en début de séance. L'indice boursier paneuropéen FTEurofirst 300 .FTEU3 gagnait 1,77%. Les autorités monétaires peinent à trouver le moyen de relancer le crédit et l'activité économique dans la zone euro, dans laquelle l'inflation est tombée à 0,3% seulement en rythme annuel, très loin de l'objectif d'un taux inférieur à mais proche de 2%. La BCE a déjà entamé des travaux préparatoires en vue d'achats d'obligation "corporate", qui élargiraient son programme d'achats d'actifs du secteur privé, mis en oeuvre lundi sur le marché des obligations sécurisées. Elle espère que ces mesures inciteront les banques à prêter aux entreprises et donc qu'elles doperont l'activité et relanceront la croissance économique. "La pression dans ce sens est élevée", a dit une source proche de ces travaux internes à la banque centrale, qui a requis l'anonymat. Interrogé sur l'éventualité de tels achats, un porte-parole de l'institution a déclaré que "le Conseil des gouverneurs n'a pris aucune décision dans ce sens". RENDEZ-VOUS EN DÉCEMBRE La BCE a ramené ses taux d'intérêt à leurs plus bas niveaux historiques, proposant aux banques des prêts à quatre ans à taux très faible et elle achète désormais des obligations sécurisées, des titres garantis par des prêts immobiliers ou au secteur public; elle prévoit en outre d'entamer avant la fin de l'année des achats de titres adossés à des actifs (ABS). Le président de l'institution Mario Draghi explique régulièrement que la banque centrale ne peut pas à elle seule résoudre tous les problèmes de la zone euro et qu'il revient aux Etats membres de redresser leur économie en engageant des réformes. Il a aussi lancé un appel à peine voilé à l'Allemagne, première puissance économique de la région, pour qu'elle augmente ses investissements, quitte à creuser son déficit budgétaire. Mais Berlin renâcle à faire déraper ses dépenses publiques tandis que certains autres pays tardent en mettre en oeuvre des réformes structurelles. Le Conseil des gouverneurs pourrait débattre de la possibilité d'acheter des obligations d'entreprises lors de sa réunion de décembre, ont dit deux des quatre sources qui ont parlé à Reuters. Ces quatre personnes ont dit qu'un tel projet était en débat. Si le Conseil prenait une décision en décembre, ce qui n'est pas assuré, les achats sur le marché secondaire pourrait débuter au premier trimestre 2015, a précisé l'une des sources. La réunion de décembre sera aussi marquée par la publication des nouvelles prévisions de croissance et d'inflation des services de la banque centrale. DES MESURES ENCORE INSUFFISANTES ? Mario Draghi a expliqué ces dernière semaines que les achats d'actifs prévus par la BCE devraient se traduire par une augmentation "notable" de son bilan en le portant à un niveau proche de celui du début 2012, période durant laquelle il avait brièvement dépassé 3.000 milliards d'euros; il est retombé à 2.030 milliards la semaine dernière selon les chiffres publiés mardi. Acheter des obligations d'entreprises permettrait à la BCE de se rapprocher de son objectif en la matière sans avoir à acheter des obligations souveraines, un quasi-tabou aux yeux du président de la Bundesbank Jens Weidmann, qui y verrait une violation du mandat de la banque centrale et des traités européens. Mario Draghi répète aussi régulièrement que la BCE est prête, si nécessaire, à recourir à des outils non-conventionnels supplémentaires et à "modifier le montant et/ou la composition de nos interventions non-conventionnelles". "Cela aurait beaucoup de sens, de beaucoup de points de vue", a estimé Richard Barwell, économiste de RBS, à propos des informations selon lesquelles la BCE pourrait racheter de la dette d'entreprise. "Cela colle à l'idée selon laquelle plusieurs membres du Conseil veulent aller plus loin. Cela colle à l'idée que d'autres au sein du Conseil ne veulent pas acheter des obligations souveraines. Dans ce cas-là, il faut chercher d'autres solutions et c'en est une." Si la BCE a commencé lundi à acheter des obligations sécurisées, certains au sein même de l'institution craignent que les mesures déjà annoncées restent insuffisantes. "Du point de vue de nombreux membres du Conseil des gouverneurs, la situation économique s'est dégradée récemment", a expliqué l'une des sources à Reuters. (Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

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2 commentaires

  • 21 octobre 16:39

    mario avait parlé de reprise en zone euro, la verité c'est qu'ils naviguent tous à vue et en bon capitaine du titaniceuro ils couleront notre epargne


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