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Les valorisations des sociétés non cotées repartent à la hausse
information fournie par Newsmanagers 15/12/2014 à 17:00

(NEWSManagers.com) - L'impact de la crise a été immédiat pour les sociétés cotées avec une diminution significative de 2009 à 2011, pour connaître une hausse rapide en 2012 et 2013, à un niveau qui dépasse même l'année 2009. En revanche, les sociétés non cotées voient leurs multiples de valorisation rester relativement stables (9,7 à 8,5) durant la période 2008-2011 pour finalement diminuer en 2012. L'année 2013 fait ressortir une note d'espoir avec une augmentation du multiple de résultat net de 14,7 % entre 2012 et 2013 (de 7,5 à 8,6), selon la dernière édition du baromètre de valorisation des PME françaises non cotées proposé par le groupement national d'audit et de conseil Absoluce, en collaboration avec la société InFinancials.

Dès lors, on constate que les multiples des sociétés non cotées sont impactés avec retard, à la hausse, comme à la baisse, environ d'une année, en comparaison avec les multiples des sociétés cotées. Ce décalage, que l'on peut attribuer à une plus faible exposition des sociétés non cotées au contexte économique international, laisse présager une remontée prochaine des multiples pour les sociétés non cotées.

La tendance générale est à l'augmentation du taux de décote médian c'est-à-dire à l'augmentation de l'écart entre le multiple de résultat net pour les sociétés cotées et les sociétés non cotées. Ce taux de décote passe de 40,6% en 2012 pour atteindre 47,2% en 2013. Cette évolution trouve son explication dans une plus forte augmentation du multiple de résultat net des sociétés cotées, les investisseurs anticipant une amélioration des résultats à venir.

Dans le détail, l'étude fait ressortir que les secteurs sont clairement exposés dans des proportions très différentes au risque d'insuffisance des négociabilités des titres d'où la nécessité absolue de tenir compte du secteur d'activité d'une entreprise lors de son évaluation.

- Les secteurs à forte décote (Personal & Household Goods, Technology, Fodd & Beverage): Comparativement à 2012, ces secteurs ont connu une diminution du résultat net médian et la capitalisation boursière de ces sociétés a globalement augmenté. On peut en déduire une anticipation positive des résultats à venir par les investisseurs malgré des résultats 2013 dégradés.

- Les secteurs à faible décote (Utilities, Automobiles & Parts, Oil & Gas): Il s'agit des secteurs déjà sanctionnés par les marchés et qui ont été au coeur de la crise à l'exemple de l'automobile. A noter, que la valorisation des sociétés du secteur de l'Oil & Gas qui subissait une forte décote en 2012 gagne en stabilité en 2013.

Autre enseignement majeur du baromètre: plus la société est petite, plus le taux de décote est élevé. Ce constat corrobore les faits: plus la société est de petite taille, plus les risques sont importants, ce qui justifie une décote complémentaire.

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