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Les plates-formes de financement participatif et l’ORIAS
information fournie par Boursorama avec LabSense 11/04/2016 à 12:45

Le financement participatif, ou crowdfunding, a connu un essor fulgurant en France. En quelques années, les plates-formes financières se sont multipliées sur ce créneau. Mais pour pouvoir leur faire confiance, il faut que votre organisme ait reçu l’aval de l’ORIAS.

L’obligation de s’immatriculer

Le sigle de l’ORIAS signifie « Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurance ». À l’origine, c’est donc une société dédiée aux courtiers d’assurance.
Mais, depuis quelques années, le financement participatif a connu un succès phénoménal. Ce mouvement permet notamment à des particuliers de prêter à des entreprises sans l’intermédiaire d’une banque. Entre 2014 et 2015, les sommes collectées par les plates-formes nouvellement créées ont été multipliées par deux. Ainsi, en octobre 2014, il a été décidé que l’ORIAS serait en charge du contrôle de ces plates-formes.
Aujourd’hui, des entreprises comme Wiseed ou Lumo sont immatriculées à l’ORIAS. Le particulier a la possibilité de vérifier que sa plate-forme est bien enregistrée sur le site : https://www.orias.fr/espace-consommateur. Ces plates-formes doivent répondre à des critères tels que la garantie financière ou la capacité professionnelle. D’autre part, leur exercice peut se faire sous deux statuts :
  • Les conseillers en investissements participatifs : ces plates-formes proposent des investissements sous forme de titres (des actions, par exemple) ;
  • Les intermédiaires en financement participatif : les plus nombreuses, ce sont celles qui proposent des prêts en utilisant l’argent des financeurs participatif.

L’ORIAS comme indice de l’offre

L’ORIAS remplit un rôle sécuritaire. En effet, l’immatriculation étant soumise à des critères de fiabilité, elle constitue une garantie pour le prêteur participatif.
Mais en plus, l’ORIAS est un registre, ce qui signifie que l’on peut l’utiliser pour analyser la situation du crowdfunding en France. Ainsi, depuis la fin 2015, les experts de l’ORIAS ont observé une stabilisation de l’offre, car aucune nouvelle plate-forme n’a été recensée. Pour de nombreuses personnes, cela signifie que le financement participatif a atteint sa maturité.
Toutefois, d’autres sources pourraient infirmer cette analyse. Chaque année, des études sont rendues sur le sujet. À titre d’exemple, le site http://financeparticipative.org publiera à nouveau un baromètre en 2016. Il pourrait indiquer une nouvelle hausse des sommes collectées.

Trucs et astuces

Si vous prévoyez de vous lancer dans le prêt participatif, retenez cette règle : ne prêtez pas tout votre argent à une seule entreprise. Au contraire, répartissez-le entre autant de sociétés que possible. Ainsi, en cas de défaut de paiement de l’une d’entre elles, vous ne perdrez qu’une petite partie de votre capital.

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