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Les places financières américaines ou asiatiques pourraient être les gagnantes du Brexit
information fournie par Newsmanagers 18/11/2016 à 16:00

(NEWSManagers.com) - Alors que les places d'Europe continentales se disputent la venue des acteurs financiers basés à Londres après le vote sur le Brexit, certains pays risquent d'être déçus. C'est en tout cas ce que sous-entendait en début de semaine André Villeneuve, membre de The City UK Advisory Council, une organisation qui promeut les intérêts de la City, à l'occasion des entretiens de l'AMF organisés à Paris. " Les sociétés américaines utilisent le Brexit pour se poser une question plus générale sur ce qu'elles veulent faire de leurs services financiers en Europe. Le Brexit va entrainer une hausse des coûts et une utilisation moins efficace du capital. Je pense qu'il n'y aura pas de centre gagnant en Europe. Les américains se poseront la question de rapatrier leurs activités aux Etats-Unis ou bien d'aller en Asie. Je pense que l'Europe dans son ensemble sera perdante dans ce débat" .

Pour lui, les acteurs financiers londoniens s'attendent au pire, notamment sur la question du passeport européen. " A Londres, on prévoit plutôt un hard Brexit car Theresa May, la première ministre, a pris une position très dure sur l'immigration" .

Gérard Rameix, le président de l' AMF, a noté de son côté que la sortie du Royaume-Uni est aussi une mauvaise nouvelle en termes de réglementation. " Celui qui part est un acteur majeur de la régulation. Il n'y a qu'à voir la différence de moyens : il y a 3.000 personnes à la FCA, 500 à l' AMF. Londres fait entre un tiers et deux tiers de l'activité financière en Europe" . Le président de l' AMF s'est dit aussi très attentif à ce qui pourrait se passer dans l'évolution de la réglementation au Royaume-Uni mais aussi aux Etats-Unis après l'élection de Donald Trump.

Pour Frédéric Oudéa, directeur général de la Société Générale : " on risque d'aller vers un monde plus fragmenté, surtout en Europe. Peut-on se le permettre alors que le régulateur américain suit déjà largement ses propres règles et est plus sévère avec les banques étrangères ? " .

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