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Les gérants adaptent leurs allocations à l'atonie économique de la zone euro
information fournie par Newsmanagers28/10/2014 à 16:30

(NEWSManagers.com) - Dans un contexte de fortes incertitudes macro-économiques, les gestionnaires d'actifs refusent pour l'heure de céder à la panique. " Nous sommes dans une phase de ralentissement économique mais sans pessimisme excessif, a ainsi indiqué Pascale Auclair, directeur général de La Française des Placements à l'occasion d'une table ronde organisée le 16 octobre par Fitch Ratings. Nous pensons que l'Asie et les Etats-Unis constituent toujours les deux moteurs de la croissance mondiale. Mais nous sommes extrêmement préoccupés de la situation européenne et d'autres pays émergents comme la Russie ou le Brésil. "

Le discours est à l'avenant chez certains de ses confrères. " Nous tablons sur une croissance mondiale légèrement supérieure à 3% et une croissance de 1% pour la zone euro en 2015, avec l'Asie et les Etats-Unis jouant un rôle moteur, a avancé Raphaël Sobotka, responsable global gestion multi-actifs, clientèle institutionnelle chez Amundi. Nous pensons aussi qu'il faut être beaucoup plus sélectif sur les pays émergents. " Tout en souscrivant à ce constat, Bernard Aybran, directeur général délégué d' Invesco, s'est voulu plus nuancé. " Tout est relatif car la croissance mondiale attendue est assez faible mais il s'agit d'une croissance durable, ce qui peut être important pour les marchés car on peut aussi s'attendre à une croissance durable des bénéfices " , a-t-il estimé.

Quoi qu'il en soit, un tel contexte, exacerbé par des taux d'intérêts durablement bas et des injections massives de liquidités de la part des banques centrales renchérissant le prix des actifs, conditionne les allocations d'actifs présentes et futures. Ainsi, Raphaël Sobotka a reconnu être " long " duration et " long " actions pour " hedger " le risque de croissance économique. Par ailleurs, " sur les émergents, nous nous attendons à un ‘decoupling' de leur dynamique tant sur la croissance que sur les devises " , a-t-il ajouté tout en évoquant le risque de liquidité sur le high yield.

Un sentiment largement partagé. " Nous avons tendance à renforcer les actifs émergents, a ainsi avancé Bernard Aybran, mettant notamment en avant l'Asie. Par ailleurs, nous n'avons pas de high yield : le rendement est certes intéressant mais la porte est étroite en termes de liquidité. " Pascale Auclair ne dit pas autre chose. " Nous avons longtemps été " long " duration et nous avons un peu allégé nos positions sur les dettes gouvernementales vu les dernières semaines " , a-t-elle annoncé. Evoquant les marchés émergents, elle a jugé que " les dettes émergentes seront les grandes gagnantes en 2015 mais il faudra toutefois être sélectif. " En revanche, " nous sommes sorties du high yield dans nos fonds mais on y reviendra, a indiqué Pascale Auclair. Je suis très stressée par la liquidité du high yield mais pas sur sa prime de risque. " Quant aux actions, Pascale Auclair a évoqué un rebalancement de son portefeuille. " Nous étions beaucoup sur les actions européennes mais nous avons repondéré notre portefeuille vers les actions américaines et les actions de certains pays émergents. "

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