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Les Français connaissent peu la Bourse et l'investissement
information fournie par Boursorama 20/10/2015 à 17:57

Pour beaucoup de Français, la Bourse et l'investissement restent des sujets méconnus, voire qui suscitent la méfiance.

Pour beaucoup de Français, la Bourse et l'investissement restent des sujets méconnus, voire qui suscitent la méfiance.

On connaît la légendaire méfiance des Français vis-à-vis des marchés financiers. Si la prudence est parfois salvatrice dans le domaine de l'investissement, cela devient un problème dès lors qu'il s'agit d'une simple méconnaissance. Or, tel est le constat d'un sondage Actionaria / OpinionWay.

« Les Français demeurent méfiants à l'égard des formes classiques de l'investissement en entreprise. Leur aversion au risque, renforcée par un pessimisme marqué quant à l'évolution de l'économie française, les poussent à se méfier d'un investissement qu'ils jugent risqué et peu transparent », résume Actionaria à partir d'un sondage OpinionWay effectué auprès d'un échantillon de 1.052 individus représentatifs de la population française. Dans l'échantillon, 655 personnes ont été considérées comme des « investisseurs actifs ».

Entre méfiance et méconnaissance de la part des Français

En France, l'investissement en entreprise (achat d'actions, d'obligations, ou financement participatif) est « peu connu » alors que « seuls 12% des sondés ont déjà investi dans une entreprise », affirme l'étude. Le sujet est même abscons pour une partie de la population alors que « 14% des Français disent ne pas savoir comment investir dans une entreprise ».

La méconnaissance des marchés et des entreprises est un frein notable pour l'investissement, dont une certaine part de la population est bien consciente : « 20% des Français sondés estiment que le manque de connaissance de l'entreprise les dissuade d'investir », relève l'étude. Par ailleurs, « 25% des Français évoquent la peur de prendre une mauvaise décision et 24% le manque de confiance, respectivement 13% et 20% des investisseurs individuels », détaille Actionaria en ce qui concerne les causes de la frilosité des particuliers.

En somme, « si l'achat d'actions a la faveur des investisseurs individuels pour investir dans une entreprise, le grand public est bien plus hésitant », résume Actionaria. L'investissement en actions reste finalement une solution réservée aux initiés : « 61% des investisseurs individuels conçoivent l'acte d'investir en entreprise par l'achat d'actions en bourse alors que seuls 12% des Français utiliseraient ce mode d'investissement », observe l'étude.

Le financement participatif commence à avoir la cote

Néanmoins, le sondage aboutit à l'idée que les Français retrouvent davantage de confiance dès lors qu'il s'agit d'investir dans leur propre entreprise.

« Les Français ne sont pas, par principe, hostiles à l'investissement en entreprise dès lors que ce dernier fait sens à leurs yeux. Les Français se montrent en effet très intéressés à l'idée d'investir dans une entreprise qu'ils créeraient, ou dans l'entreprise pour laquelle ils travaillent », observe l'étude. Les chiffres sont les suivants : « 32% des Français pourraient investir dans l'entreprise dans laquelle ils travaillent » et « 39% des Français pourraient investir dans une entreprise qu'ils créeraient ». Des chiffres qui restent au passage tout de même plutôt faibles.

Une chose est en tout cas certaine : le financement participatif bénéficie d'une réputation grandissante. En effet, « Le mode d'investissement privilégié par les Français pour investir en entreprise serait la prise de part [l'achat d'actions] dans une entreprise (16%) et le financement participatif (15%) » relève Actionaria. Les deux chiffres sont proches, alors que le financement participatif reste une solution d'investissement encore récente et en pleine expansion.

X. Bargue (redaction@boursorama.fr)

57 commentaires

  • 21 octobre 17:54

    M773, Je pense que tu ne réponds pas à Xenfab, mais à moi. Dans ton exemple, effectivement, tu paieras un impôt sur le gain d'un euro. Cela, ce n'est pas grave, mais ce qui est grave, c'est que tu te ruineras à la longue, parce que tu devra réduire ton capital de 6500 euros si tu ne veux pas payer d'autres impôts par la suite. Ceci n'est qu'un exemple parmi les plus avantageux pour le contribuable. Et ne parlons pas de l'érosion monétaire sur tes pertes....


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