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Les femmes françaises aussi confiantes que les hommes en entreprise
information fournie par Reuters 18/10/2017 à 16:15

LES FEMMES FRANÇAISES AUSSI CONFIANTES QUE LES HOMMES EN ENTREPRISE

LES FEMMES FRANÇAISES AUSSI CONFIANTES QUE LES HOMMES EN ENTREPRISE

PARIS (Reuters) - La confiance des femmes dans leur avenir au sein des entreprises égale pour la première fois celle des hommes, selon la sixième édition du baromètre national de perception de l'égalité des chances du Medef, rendu public mercredi.

Les femmes se montrent plus optimistes en 2017 que les années précédentes, avec un indice de confiance dans leur avenir de 72%, soit une hausse de neuf points en trois ans, relève cette étude réalisée par l'institut TNS Sofres.

Dans le détail, le nombre de femmes disant craindre être victimes un jour de discrimination est en baisse à 39%, contre 47% en 2016. Elles ont aussi une appréciation plus positive de leur manager. Cet indice est passé de 62% à 68% en une année.

"Les chefs d'entreprise se sont emparés du sujet. Il y avait certes les obligations légales, mais il y a aussi une vraie prise de conscience de l'importance de la place des femmes dans les entreprises", a estimé Laurent Depond, le président du comité Diversité du Medef, lors d'un point de presse.

Les motifs de discrimination diffèrent toutefois entre les hommes et les femmes. Ces dernières redoutent d'être jugées en raison de leur âge (35%), leur genre (28%), leur apparence physique (21%) et leur situation familiale (17%).

Les hommes, eux, craignent d'être discriminés en raison de leur âge (32%), leur niveau d'étude (20%) et leurs opinions politiques (13%).

Près de 5% des hommes interrogés ont, par ailleurs, mentionné le genre comme facteur de discrimination, alors que ce motif était quasi inexistant les années précédentes.

Le Medef précise que l'amélioration de cette perception ne résout pas la question de l'écart salarial entre les sexes qui était de 18,6% en 2014, selon le secrétariat d'Etat en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes.

PAS DE CONTRAINTES PUBLIQUES

"Le fait qu'il y ait ce dialogue aide à cette perception meilleure malgré parfois des résultats qui ne sont pas forcément idylliques", a dit Barbara Leveel, vice-présidente du comité Diversité du Medef et responsable de la diversité du groupe BNP-Paribas.

Pour l'organisation patronale, la solution ne se trouve toutefois pas dans les politiques publiques.

"Il ne faut surtout pas bloquer le système en étant trop catégorique", a dit Laurent Depond.

Pour l'instant, les entreprises de plus de 50 salariés sont dans l'obligation d'élaborer une stratégie d'action pour réduire les écarts de salaires et signer un accord avec les délégués syndicaux afin de mettre en oeuvre ce plan d'action. Elles doivent actualiser leur stratégie chaque année.

Mais le Medef a encore en travers de la gorge le "name and shame" de la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et des hommes, Marlène Schiappa, une méthode qui vise à nommer les mauvais élèves.

Elle a pointé du doigt en septembre les entreprises figurant en bas d'un classement sur la féminisation des instances dirigeantes et qui ne s'étaient pas rendues à une formation organisée par le ministère.

Pour l'organisation, il faut faire appel à la "conviction" et pas à la "contrainte".

"La diversité, bien managée, est indispensable à la performance et à la transformation des organisations", a dit Laurent Depond. "Il faut que les gens comprennent les enjeux pour eux. Quand ils ont compris ça, ils marchent à fond."

Le Premier ministre, Edouard Philippe a indiqué début octobre vouloir faire de l'égalité homme-femme une lutte "résolue" en s'attaquant à l'égalité professionnelle. Il compte aussi renforcer les droits sociaux des femmes et lutter contre les violences sexistes et sexuelles.

Le baromètre du Medef, créé en 2012, a été réalisé en ligne du 1er au 15 juin 2017 auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française salariée du secteur privé et âgée de 16 ans et plus.

(Caroline Pailliez, édité par Yves Clarisse)

1 commentaire

  • 18 octobre 17:31

    Seulement 1/3 on peur que leur age pose un probleme, on reparle a 45 ans les loulous


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