L'information a été révélée dans un documentaire américain diffusé au festival de cinéma de Berlin qui s'est achevé hier, 21 février... La Maison-Blanche a été à deux doigts de faire la guerre à l'Iran, fin 2014, lorsque les négociations sur l'accord nucléaire iranien piétinaient. L'offensive aurait pris la forme d'attaques numériques d'ampleur. Elle aurait donc été confinée au monde virtuel, mais n'en aurait pas moins provoqué de très importants dégâts. Dans ce film intitulé « Zero Days » (terme qui désigne les failles informatiques identifiées dans un système, susceptibles de servir de brèche pour lancer une cyberattaque), Alex Gibney, son auteur, met au jour les grandes lignes du plan établi par le Pentagone.
Après la propagation en 2010 d'un virus informatique baptisé « Stuxnet » dont l'objet était de neutraliser les centrifugeuses iraniennes de Natanz où était conduit un programme d'enrichissement d'uranium susceptible de constituer une première étape dans la fabrication d'une bombe atomique, l'opération « Nitro Zeus », préparée dans la plus grande discrétion, ambitionnait d'infiltrer les réseaux informatiques iraniens et de prendre le contrôle de plusieurs infrastructures industrielles d'importance vitale grâce à des virus.
Un malware d'une « dangerosité inégalée »
Dans un troisième temps, ce logiciel malveillant (ou « malware » en anglais)...
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