Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Les cinq pièges à éviter quand on vend son logement
information fournie par Le Figaro 09/08/2017 à 19:00

Parmi les erreurs à ne pas faire, celle, classique de surestimer le prix de vente. (crédit : Adobe Stock)

Parmi les erreurs à ne pas faire, celle, classique de surestimer le prix de vente. (crédit : Adobe Stock)

FOCUS - Vous êtes sans doute sur le point de mettre en vente votre logement. Voici quelques précautions à prendre et autres recommandations pour que votre transaction ne se transforme pas en cauchemar.

• Surestimer le prix

C'est le réflexe classique qu'on a, lorsqu'on vend son appartement ou sa maison. Dans un premier temps, les vendeurs ont tendance à surestimer leur bien, «de 5% à 10%», selon Meilleursagents. «C'est normal, je ne connais pas beaucoup de vendeur qui accepteraient de perdre de l'argent dans une transaction immobilière», explique Sébastien de Lafond, fondateur de Meilleursagents.

» Lire aussi - Pour bien vendre son logement, mieux vaut privilégier les prix ronds

Mais l'erreur à ne pas faire serait de maintenir votre prix alors que votre bien suscite peu d'intérêt. Autrement dit, l'erreur serait de ne pas prendre en compte la situation du marché immobilier. Votre bien risque de se déprécier et vous vous retrouveriez en position de fragilité vis-à-vis de l'acheteur qui négociera à fond le prix de vente. Dès lors, vous avez tout intérêt à très rapidement revoir à la baisse votre prix pour limiter la casse.

Dans un marché où la demande est forte, le vendeur sait, au bout de deux à trois semaines, si son prix se situe dans une fourchette acceptable. «Si vous ne recevez aucun appel, votre prix est surestimé de 20%, de 10% à 20%, si vous recevez des appels mais aucune proposition et d'environ 10% si vous avez des visites mais aucune offre», déclare Sébastien de Lafond.

• Privilégier les mandats simples

«Trop d'agences tue l'agence». Vous avez l'habitude de faire jouer la concurrence entre banques, assureurs ou entrepreneurs, vous avez raison. En revanche, faire appel à plusieurs agences pour vendre votre bien n'est pas toujours efficace. «Dans ce cas, les agences ne font pas les efforts nécessaires pour bien vous conseiller car elles savent qu'à tout moment l'une ou l'autre peut réaliser la transaction», argumente Sébastien de Lafond qui privilégie les mandats exclusifs.

» Lire aussi - Immobilier: les prix montent mais se négocient de moins en moins

Il y a dix ans, ces derniers représentaient 15% des transactions immobilières et 30%, aujourd'hui. «Vous recevez une offre à 270.000 euros pour votre logement. Dans le cas d'un mandat simple, les agences ne voudront pas faire traîner la transaction pour être sûr d'avoir leur commission. En revanche, avec un mandat exclusif, l'agence prendra le temps d'étudier avec vous l'offre».

• Cacher les défauts

L'appartement que vous vendez est un rendez-de-chaussée. Surtout, ne cherchez pas à le cacher. Précisez-le dans l'annonce mais ne le mettez pas forcément en avant. Idem pour l'humidité, lorsque vous faites visiter votre appartement ou votre maison. Ne cherchez pas à dissimuler des traces sur les murs. Le cacher serait une faute grave. «Il faut accepter les défauts de votre bien, souligne Sébastien de Lafond. Nier l'évidence, c'est contre-productif».

Tous les logements ont un défaut. Sans mentir, vous devez trouver la manière de faire ressortir les atours de votre bien. En revanche, il ne vous sera jamais reproché de ne pas préciser, dans votre annonce, que voisins sont bruyants. C'est à l'acheteur de s'en rendre compte par lui-même.

• Choisir un ami comme agent immobilier

Pour estimer correctement votre bien, privilégiez un professionnel dont l'agence est située dans votre quartier. Évitez les soi-disant «ami» qui ne connaissent pas le quartier et vous proposera un prix inadapté au profil de votre logement. Il est d'autant plus indispensable que ces informations soient crédibles que les acheteurs sont de plus en plus exigeants. Avant de choisir votre agent, renseignez-vous sur son profil: a-t-il de bonnes recommandations? Les avis des clients sont-ils positifs? Sa compétence sur le marché local est-elle prouvée?

• Se tromper de saison

Pour vendre, la saison idéale est le printemps. Privilégiez plutôt le deuxième ou le troisième trimestre, au moment où le marché est le plus actif, pour espérer en tirer un meilleur prix. La plupart des familles avec des enfants souhaitent changer de logement pendant les grandes vacances scolaires. Ceci afin de déménager avant septembre et préparer la rentrée dans les meilleures conditions. Pour les maisons au bord de l'eau, la période idéale se situe entre mars et septembre. Si vous loupez le coche, ne tardez pas trop après. «Pas plus de trois mois dans le cas d'un marché liquide et de six mois pour un marché non liquide», précise Sébastien de Lafond. C'est rarement bon de garder trop longtemps un bien sur le marché.

5 commentaires

  • 10 août 14:02

    si vous êtes en région parisienne, mettez une annonce sur le PàP et vous verrez toutes les agences des environs rappliquer : vous serez alors en position de force pour négocier leurs honoraires, certains acceptent de travailler pour 5 000€ si ils n'ont pas grand chose en portefeuille (ce qui fait du 1% si votre bien vaut 500 000€), ce qui n'empêche pas d'essayer de vendre par vous même


Signaler le commentaire

Fermer