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Les banques françaises seraient-elles encore convalescentes?
information fournie par Boursorama 03/12/2014 à 17:08

Les banques françaises continuent de rechercher les économies alors que les séquelles financières de la crise sont encore visibles.

Les banques françaises continuent de rechercher les économies alors que les séquelles financières de la crise sont encore visibles.

Le produit net bancaire des trois principales banques françaises, BNP Paribas , Société Générale et Crédit Agricole , a reculé au cours du T3 2014. Mauvaise passe pour ces établissements, alors que le secteur bancaire avait commencé à retrouver des couleurs en 2013.

Les banques françaises se portent clairement mieux par rapport au cœur de la tourmente financière des années 2008 à 2012. Pour autant, la situation n’est pas encore rose dans l’Hexagone.

Résultats mitigés

Le produit net bancaire, représentant globalement les profits bruts des établissements de ce secteur, se serait ainsi contracté respectivement de 1,2%, 2,2% et 4,5% au T3 2014 pour Société Générale , BNP Paribas , et Crédit Agricole .

Différentes causes expliquent cette mauvaise passe. Tout d’abord, la baisse substantielle des taux et donc du rendement des actifs et des prêts accordés a impacté négativement le secteur bancaire. Autre raison : la régulation drastique des établissements européens, dont les leviers d’action et les marges de manœuvre se resserrent régulièrement depuis ces dernières années.

Besoin d’économies

Par conséquent, les banques françaises chercheraient à faire des économies pour retrouver un équilibre plus stable. Parmi les mesures prises : une baisse progressive des effectifs, notamment par le non-renouvellement de certains départs à la retraite. Ainsi, selon un chiffre des Echos , alors que les banques françaises employaient 381 000 salariés en 2011, elles n’en employaient plus que 371 700 en 2013, soit une baisse d’environ 2,4% sur 3 ans.

Autre solution : la mise en place de programmes de réduction des coûts, mais qui se traduiraient à court terme par d’importants frais de mise en oeuvre.

Après le redémarrage de 2013, les amendes plombent les comptes en 2014

Cette relative morosité bancaire n’est pas une spécifié française, mais européenne. La conjoncture macroéconomique difficile du Vieux continent n’y est sans doute pas pour rien. A l’échelle mondiale, l’activité des banques est pourtant redevenue profitable depuis un an. Selon Les Echos , reprenant une étude du Boston Consulting Group (BCG), les profits bancaires à l’échelle mondiale auraient été de 18 milliards d’euros en 2013, alors qu’ils étaient négatifs d’année en année depuis 2008. En 2010 notamment, la destruction de valeur au sein du secteur bancaire aurait atteint 152 milliards d’euros.

Pourtant, l’embellie mondiale de 2013 pourrait être de courte durée. Le niveau record des amendes infligées aux banques par les régulateurs au cours de l’année 2014 pourrait faire replonger le secteur dans le rouge cette année. Depuis janvier, les montants payés par les banques européennes et américaines s’élèveraient en effet à 60 milliards de dollars, dont près de 10 milliards de dollars payés par BNP Paribas cet été. De quoi pénaliser lourdement les résultats d’un secteur qui subit donc toujours les conséquences de la dernière crise financière.

X.B.

6 commentaires

  • 04 décembre 11:08

    Et pour la France, pas d'amendes sur les banques américaines pour les produits toxiques ? Ah non c'est seulement les US qui réclament des pénalités pour remettre à flot les banques US qu'ils ont aidés....


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