"Rencontrer un boucher, c'est une faute morale." Manuel Valls évoquait, sur BFM TV, le voyage des parlementaires à Damas et leur entretien avec Bachar el-Assad avec lequel la France a, du moins officiellement, rompu tout contact. L'expression a offensé gravement les bouchers de France qui adhèrent à la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFB-BC-T).
"Encore une fois, le manque de respect d'un homme politique est confondant d'ignorance. Il y a tant de synonymes dans les dictionnaires que c'est au mieux une facilité, au pire une malveillance, que de continuer à utiliser le mot boucher", relèvent-ils dans un communiqué vendredi matin.
Manuel Valls vient de se mettre à dos toute une profession, habile au maniement du couteau. "Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous cesser pour désigner quelqu'un que vous tenez pour un criminel d'employer ce mot sacré pour les 80 000 personnes - artisans, conjoints, salariés et apprentis - qui travaillent dans ce métier ?" demande la CFB-BC-T.
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