Jeudi 22 janvier, 20 heures. Ce soir-là, de nombreuses chaises restent vides. La réunion publique de Frédéric Barbier n'attire qu'une vingtaine de personnes - sur les cinquante attendues - dans le hall de la salle polyvalente de Grand-Charmont. "Les gens me disent beaucoup qu'ils viendront mardi prochain (27 janvier) à Audincourt, au meeting avec Manuel Valls", tente-t-il de se rassurer, avant de livrer un discours de 40 minutes qui appelle à la mobilisation la petite assistance principalement composée de retraités de l'usine Peugeot, premier employeur du pays de Montbéliard. Le suppléant de Pierre Moscovici, nommé commissaire européen, est en campagne pour se faire élire sur son nom lors de la législative partielle des 1er et 8 février. La partie s'annonce très rude, dans cette 4e circonscription du Doubs frappée par la crise, au point que le taux de chômage y est supérieur à la moyenne nationale. Donné troisième au premier tour, derrière Sophie Montel pour le FN, et Charles Demouge pour l'UMP, une très forte abstention réduirait encore plus ses chances. Les dirigeants locaux inquiets "Il y a 44 000 boîtes aux lettres dans la circonscription, on essaie de déposer des tracts dans chacune d'entre elles", raconte Gérard. Mais cet ancien dessinateur industriel dans l'automobile reste lucide : "C'est l'hiver, ça n'aide pas. Les gens ont du mal à se mobiliser." Frédéric Barbier renchérit : "Il y aura certainement peu de participation,...
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