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Le PS dénonce l'arrestation musclée de demandeurs d'asile
information fournie par Reuters 08/08/2014 à 17:05

LE PS DÉNONCE L'ARRESTATION MUSCLÉE DE DEMANDEURS D'ASILE

LE PS DÉNONCE L'ARRESTATION MUSCLÉE DE DEMANDEURS D'ASILE

PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste presse le gouvernement de faire toute la lumière sur l'arrestation musclée à Nancy d'une famille arménienne qui a été filmée et dont la vidéo a été diffusée par le Réseau éducation sans frontières (RESF).

Il s'interroge à la vue de ces images "sur les méthodes utilisées par les forces de l'ordre pour emmener de force une famille avec deux jeunes enfants, au petit matin".

"Sans préjuger de la situation administrative de cette famille, on ne peut traiter de la sorte des personnes, en particulier lorsque leur seule faute est de n’avoir pas de titre de séjour", écrit-il dans un communiqué.

La vidéo montre l'interpellation mardi dernier par la police de Souren et Asya Babayan ainsi que leurs deux enfants âgés de 7 ans et 8 mois, au centre d'accueil et d'hébergement des demandeurs d'asile (CADA) de Nancy.

Sur ces images, la mère de famille ne cesse de hurler et de se débattre. Elle est emmenée de force sous les yeux de ses enfants, tenue à bout de bras en position allongée par des policiers en uniforme.

"En parfaite violation de la promesse présidentielle de ne plus placer d’enfant en rétention, deux enfants ont été enfermés dans un CRA (Centre de rétention administrative-NDLR) qui, en outre, n’est pas équipé pour recevoir des bébés de 8 mois", affime RESF.

La famille a été expulsée mercredi vers l'Arménie alors même qu'elle a introduit un recours devant le tribunal administratif sur la légalité de son interpellation et de son enfermement, selon la Cimade, association d'aide aux migrants.

"Au-delà du caractère particulièrement inhumain dans cette affaire, la stratégie d’évitement de la justice par la préfecture est claire : la légalité du placement en rétention ne sera examinée par un magistrat que le 7 août en l’absence de la famille ; les conditions de l’interpellation échapperont donc à tout contrôle de la justice", écrit-elle dans un communiqué.

(Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)

23 commentaires

  • 09 août 11:54

    C'est sur que cela choque les "belles âmes" qui se gobergent avec les impôts de ceux qui bossent : les deux populations, même combat ... :D


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