Semaine en trois actes... La majorité peine encore à panser ses plaies alors que Manuel Valls a soumis son plan d'économies à l'approbation des députés, mardi. Le vote ne lui était pas acquis : une série de socialistes, dont la plupart étaient déjà signataires du contrat de majorité, s'est opposée au plan. Selon eux, ces mesures, comme le gel des prestations sociales et du point d'indice des fonctionnaires, mettraient à contribution les classes les plus fragiles. Parmi ces "frondeurs" s'affichent des figures aubryistes, tels Pouria Amirshahi et Christian Paul, mais aussi des députés plus dociles, connus pour soutenir mordicus les actions du gouvernement, comme Karine Berger et Yann Galut, qui ont proposé trois plans alternatifs au plan Valls, en début de semaine dernière.
Malgré un geste de Manuel Valls sur les petites retraites et pour une revalorisation du RSA, le plan n'a pas séduit à hauteur des concessions. C'est avec un sourire crispé que le Premier ministre découvre le vote de l'Assemblée et l'ampleur de l'abstention socialiste. Le plan est adopté avec justesse, à 265 voix pour, 232 contre et 67 abstentions, parmi lesquelles... 41 députés de la majorité ! Un test peu concluant, une nouvelle fois. Au mieux, Manuel Valls pourra se consoler avec le vote de Frédéric Lefèbvre, seul député UMP à avoir exprimé un avis favorable.
Autre feuilleton de la semaine, la reprise potentielle de la branche énergie d'Alstom par l'américain...
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