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Le parc immobilier des "chambres de bonne" parisiennes intéresse de plus en plus la mairie de Paris
information fournie par Boursorama avec LabSense 25/07/2017 à 02:25

Alors que le nombre de leurs ventes a nettement reculé depuis quelques années, les "chambres de bonne " sont dans le viseur de la mairie de Paris. Objectif : les remettre sur le marché pour réduire la crise du logement.

Le parc immobilier des chambres de bonnes parisiennes intéresse de plus en plus la mairie de Paris

Le parc immobilier des chambres de bonnes parisiennes intéresse de plus en plus la mairie de Paris

114 000 chambres de bonne, trop peu exploitées par leurs propriétaires

De plus en plus souvent laissées vacantes, les "chambres de bonne " parisiennes représentent un gisement de logements conséquent puisqu'elles sont au nombre de 114000, exactement. Concentrés pour la plupart dans l'ouest parisien, ces petits appartements représentent une solution à la crise du logement actuelle qui se joue dans la capitale. Car entre des prix au mètre carré sans cesse plus élevés et les nouvelles formules de locations en meublé façon Airbnb, il devient de plus en plus complexe de se loger à Paris.
La mairie a ainsi décidé de prendre le taureau par les cornes afin de "transformer 1 000 chambres de bonne d'ici 2020" selon Ian Brossat, adjoint au logement de la ville. Il explique ainsi : "Nous cherchons à activer tous les leviers pour produire de nouveaux logements. Là, nous avons identifié un gisement nouveau". L'enjeu est de remettre en état ces "espaces vacants ou insalubres pour créer de nouveaux logements".

10 millions d'euros de soutien au projet

C'est un véritable plan d’action qui est en train d'être mis en place par la mairie de Paris, un plan soutenu par un budget important de 10 millions d'euros sur la durée totale de la mandature. L'enveloppe aura plusieurs utilités : aider les propriétaires de ces chambres de bonne à les remettre en état et aux normes via des subventions mais également acheter ces petites surfaces "soit à l'amiable" soit en allant jusqu'à l'expropriation. Les propriétaires de ces logements seront donc soutenus financièrement via le dispositif déjà existant Multiloc' qui les accompagne dans leurs travaux, pour autant qu'ils remettent le logement sur le marché locatif à un prix modéré.
L'autre pan de la politique en faveur des chambres de services est d'inciter voire même d'obliger les propriétaires à les regrouper par deux ou par trois lorsque les surfaces au sol font moins de 9m². 51% des chambres de bonne mesurent en effet moins de 9m², une superficie qui rend leur location impossible du point de vue légal. Sur cette proportion de logements en principe interdit à la location, 15% sont toutefois occupés.
Dès la rentrée, la mairie lancera des opérations de porte à porte afin d'informer les propriétaires des dispositifs de subvention existants, en espérant que les 114 000 chambres de bonne de la capitale soient rapidement rénovées et remises aux normes.

4 commentaires

  • 25 juillet 07:00

    Inadmissible !! Vous payez, vous êtes propriétaire et on vous exproprie sous des prétextes fallacieux. Après ça ce sera au tour de quel type de biens ??


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