Le dimanche 26 octobre, le jeune militant Rémi Fraisse est tué par une grenade offensive, lancée lors d'affrontements avec les forces de l'ordre. C'est le maréchal des logis-chef J. qui a lancé la grenade, alors qu'il est chargé de "sécuriser la zone de vie" du site de Sivens, précise le journal Le Parisien . Selon le quotidien, c'est aujourd'hui un "homme choqué". Il a détaillé les conditions de l'opération à deux policiers judiciaires chargés de l'enquête. Il est 23 h 50 quand J., à la tête d'un groupe de huit militaires, s'installe au niveau de la zone de vie. "Par rapport à ma position, les manifestants sont à environ 30 ou 40 m, ils ont allumé des petits feux" . Selon lui, ils sont entre 80 et 100 à lui faire face. Les militants "sont provocants dans leurs propos et nous insultent. On sent que l'atmosphère est lourde. La situation peut dégénérer d'un instant à l'autre", précise le militaire. Des consignes d'apaisementSelon le chef de groupe, la tension monte rapidement. "Ils jettent des projectiles sur les militaires situés au niveau du portail d'accès. Ils provoquent. Ils harcèlent. Nous avons le sentiment qu'ils cherchent une réponse de notre part."Pourtant, selon le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et le directeur général de la gendarmerie nationale, Denis Favier, les consignes sont claires : il faut apaiser la situation : "À savoir qu'on maintient notre position sans réplique de notre...
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