Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le Medef propose entre autres de supprimer des jours fériés
information fournie par Reuters 15/09/2014 à 09:21

LE MEDEF PROPOSE MOINS DE JOURS FÉRIÉS ET UN SALAIRE INFÉRIEUR AU SMIC

LE MEDEF PROPOSE MOINS DE JOURS FÉRIÉS ET UN SALAIRE INFÉRIEUR AU SMIC

PARIS (Reuters) - Le Medef évoque la suppression de jours fériés ou la création d'un salaire inférieur au Smic, complété par des aides de l'Etat, pour favoriser la création d'emplois en France dans un document que s'est procuré le journal Les Echos.

L'organisation patronale devrait présenter ces propositions mercredi au cours d'une conférence de presse.

Le Medef reconnaît que ces mesures pourront "apparaître certainement agressives ou caricaturales à certains" en conclusion de ce document de 50 pages que le quotidien présente dans ses grandes lignes dans son édition de lundi.

"Ils ont tort. Il s'agit avant tout d'animer le débat", ajoute le texte. "Notre conviction est que nous n'avons pas 'tout essayé contre le chômage', nous avons juste essayé ce qui n'a marché nulle part et oublié ce qui a fonctionné partout."

Selon le patronat, la suppression de deux jours fériés sur onze en France permettrait la création de 100.000 emplois.

Le Medef propose aussi l'instauration transitoire d'un salaire inférieur au Smic pour les " populations les plus éloignées de l'emploi et qui pourrait être complété par des allocations sociales afin de garantir un pouvoir d'achat équivalent au Smic".

L'organisation préconise encore, entre autres propositions, une remontée des seuils sociaux - l'introduction de nouvelles obligations pour les entreprises en fonction de leur taille - ou l'ouverture accrue de commerces le soir et le dimanche.

(Jean-Stéphane Brosse)

17 commentaires

  • 15 septembre 12:13

    les 35 h ont plombé définitivement l'économie française sans créer d'emploi sauf dans l'administration là ou on en avait déjà trop


Signaler le commentaire

Fermer