Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Le gendarme qui a lancé la grenade mortelle à Sivens gardé à vue
information fournie par Reuters 14/01/2015 à 13:23

LE GENDARME QUI A LANCÉ LA GRENADE MORTELLE À SIVENS GARDÉ A VUE

LE GENDARME QUI A LANCÉ LA GRENADE MORTELLE À SIVENS GARDÉ A VUE

TOULOUSE (Reuters) - Le gendarme lanceur de la grenade qui a tué le militant écologiste Rémi Fraisse lors d'une manifestation contre le projet de barrage de Sivens (Tarn) fin octobre 2014 a été placé en garde à vue, a annoncé mercredi le parquet de Toulouse.

"Le gendarme qui a lancé la grenade a été placé en garde à vue ce mercredi matin par les juges d'instruction", a indiqué à Reuters Pierre-Yves Couilleau, le procureur de Toulouse.

Il est entendu par l'Inspection générale de la gendarmerie nationale, le bureau des enquêtes judiciaires à Malakoff (Hauts-de-Seine).

Le parquet de Toulouse avait ouvert une information judiciaire pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner" trois jours après la mort du militant de 21 ans.

Au cours de la manifestation du 26 octobre, Rémi Fraisse a été tué par une grenade offensive lors d'affrontements entre les forces antiémeutes et un groupe de manifestants.

La mort du militant ayant provoqué un vif émoi, le projet a été suspendu et de nombreuses manifestations en hommage à Rémi Fraisse et "contre les violences policières" ont eu lieu.

Un rapport d'enquête administrative rendu public début décembre par le gouvernement a conclu que la gendarmerie n'avait pas commis de faute.

Mais l'avocat de la famille de Rémi Fraisse, Me Arié Alimi, a dénoncé "un rapport partiel, partial et malhonnête".

Après la mort de Rémi Fraisse, plusieurs élus écologistes ont accusé" les forces de l'ordre d'avoir mal géré les manifestations contre la construction du barrage et certains d'entre eux ont réclamé la démission du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, estimant qu'il avait en partie caché la vérité.

(Julie Rimbert, avec Nicolas Bertin, édité par Yves Clarisse)

15 commentaires

  • 14 janvier 12:48

    Comme certains élus peuvent encore soutenir cet enchaînement de faits qui n'auraient jamais eu lieu si la gestion de l'affaire avait été véritablement menée dans le souci de l'intérêt general et de l'application des lois ? Comme ces élus législateurs peuvent ils laisser faire celà ?


Signaler le commentaire

Fermer