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Le Front national serait battu dans ses trois régions clés
information fournie par Reuters 10/12/2015 à 18:07

DES SONDAGES DONNENT LE FN PERDANT EN PACA, DANS LE NORD-PAS DE CALAIS ET DANS LA RÉGION GRAND EST

DES SONDAGES DONNENT LE FN PERDANT EN PACA, DANS LE NORD-PAS DE CALAIS ET DANS LA RÉGION GRAND EST

PARIS (Reuters) - Le Front national serait battu dimanche soir dans les trois régions où il est le mieux placé, selon des sondages convergents, mais l'incertitude demeure, tant la marge est étroite avant le second tour des élections régionales.

En Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) et Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, trois des six régions où le parti d'extrême droite a viré en tête dimanche dernier, les jeux semblent en effet loin d'être faits.

Dans le Grand Est, la liste de droite dirigée par Philippe Richert (Les Républicains) recueillerait 43% des suffrages et celle conduite par le vice-président du FN Florian Philippot obtiendrait 41% des voix, selon un sondage Elabe pour Les Echos, Radio Classique et Alila publié jeudi.

Mais ces chiffres ne permettent pas de prédire l'issue du scrutin, l'écart qui les sépare étant inférieur à la marge d'erreur, qui s'élève à trois points, ajoute le sondeur.

Le socialiste Jean-Pierre Masseret, qui a refusé de se retirer malgré des appels émanant de la direction de son parti, devrait conserver près de la moitié (49%) de ses électeurs du premier tour et bénéficier de l'appoint des deux tiers (68%) d'électeurs ayant voté pour le Front de gauche au premier tour.

En Paca, le candidat de la droite Christian Estrosi battrait d'une courte tête Marion Maréchal-Le Pen, selon un sondage Harris Interactive pour M6 publié jeudi.

Le maire de Nice obtiendrait 51% des voix grâce à un report sur son nom de la moitié (54%) des électeurs qui ont voté au premier tour pour les listes de gauche qui se sont retirées pour faire barrage au Front national, contre 49% à sa rivale.

VALLS SE FÉLICITE DE SA "CLARTÉ"

Cette marge est plus faible que celle donnée mercredi par un sondage TNS Sofres-OnePoint pour Le Figaro et LCI, selon lequel le maire de Nice l'emporterait par 54% des voix grâce à un bon report de voix (77% des électeurs qui ont voté au premier tour pour les listes de gauche se prononceraient en sa faveur).

Christian Estrosi n'a obtenu que 26,47% des voix dimanche dernier, contre 40,55% à la nièce de Marine Le Pen.

Il a dû réorienter sa campagne pour tenter de l'emporter face à Marion Maréchal-Le Pen, qui l'a surclassé au premier tour sur son terrain de prédilection, la sécurité, et s'est efforcé jeudi de séduire à gauche.

La présidente du Front national, Marine Le Pen, ne réussirait pas non plus son pari dans le Nord, selon le sondage TNS Sofres-OnePoint pour Le Figaro et LCI.

Elle n'obtiendrait que 47% des voix dimanche prochain, contre 53% pour l'ancien ministre Xavier Bertrand (LR), également grâce à un report de 77% des voix de gauche.

Le Premier ministre, Manuel Valls, a déclaré jeudi être fier de la "clarté" des positions du Parti socialiste, même si le candidat du PS dans le Grand Est a désobéi à ses chefs.

"Je m'honore d'être le Premier ministre, le chef de la majorité, qui a dit clairement les choses pour ce qui concerne le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, pour ce qui concerne Paca et pour ce qui concerne le Grand Est parce que dans ces moments là les Français ont besoin d'une position claire et nette", a-t-il dit lors de la séance des questions au gouvernement au Sénat.

Il a estimé que le jeu était "particulièrement ouvert" dans les neuf autres régions de France métropolitaine et a appelé les Français à aller voter dimanche prochain pour la majorité.

TENSIONS EN ÎLE-DE-FRANCE

"Oui, ils doivent aller voter dans ces régions-là pour les listes de gauche, pour la gauche qui s'est rassemblée".

"Il est essentiel que les Français aillent voter dimanche prochain parce qu'il en va à la fois de l'avenir du pays, de son image mais bien sûr de l'avenir des régions", a-t-il ajouté.

Interrogée sur le sondage qui la donne battue dans le Nord, Marine Le Pen, qui devait réunir jeudi soir toutes les têtes de liste de son parti à Paris, a dit ne pas croire à ce résultat.

"Je crois qu'il y aura beaucoup d'abstention dans les électeurs de gauche car les électeurs de gauche se sentent trahis", a-t-elle dit dans un débat d'entre-deux-tours organisé par RTL, LCI et Le Figaro.

En Ile-de-France, la campagne s'est à nouveau tendue à trois jours du deuxième tour des régionales entre Claude Bartolone et Valérie Pécresse, à la suite de déclarations du socialiste présentant sa rivale comme l'avocate de la "race blanche".

Des ténors de la droite ont condamné jeudi les sorties du président de l'Assemblée nationale, qualifiées d'"abjectes" par la candidate de la droite et de "dérapage lourd" par l'ancien Premier ministre François Fillon, qui voit là "une forme de discrimination anti-française".

Les deux candidats à la présidence d'Ile-de-France, donnés quasiment à égalité dans les sondages de deuxième tour, n'en sont pas à leur premier échange d'invectives et ont même menacé à plusieurs reprises le camp adverse de porter plainte.

(Service France, édité par Yves Clarisse)

13 commentaires

  • 10 décembre 18:58

    Ils n'ont pas intérêt à gagner ces élections, les choses vont aller tellement mal dans les mois qui viennent que les autres vont tout mettre sur leur dos. La patience est la meilleure conseillère et un jour ils auront la majorité absolue.


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