Le festival afro-féministe (et prétendument antiraciste) qui doit se tenir à Paris du 28 au 30 juillet prochain fait polémique car il est, en partie, interdit aux Blancs. Ses organisateurs, membres du collectif Mwasi (un terme qui signifie « femme » en langue lingala, parlée au Congo, NDLR), se justifient ainsi sur leur site : « Nous revendiquons [...] le droit d'avoir un espace entre nous où nous puissions nous sentir en sécurité, et où il nous est possible de mettre notre temps au profit de notre lutte plutôt que de le consacrer à de la pédagogie [en répondant par exemple aux nombreuses questions sur la non-mixité et l'existence ou la non-existence de l'oppression des hommes par les femmes et des Blanc[he]s par les personnes racisées]. »
L'annonce de la tenue de cet événement a fait réagir vigoureusement la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme. Son président, Alain Jakubowicz, a qualifié ce festival de « terrifiant et désespérant ». Anne Hidalgo, maire de Paris, a également condamné cette inititiative et demandé aux autorités préfectorales de faire interdire cette rencontre. Le préfet de police Michel Delpuech a indiqué, par communiqué, qu'il « veillera[it] au respect rigoureux des lois, valeurs et principes de la République ». Mais il est peu probable que cette manifestation soit réellement annulée. En effet, comme pour le « Camp décolonial » qui avait fait tant de...
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