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Le Dow Jones perd 0,49%, le Nasdaq cède 0,1%
information fournie par Reuters 16/09/2016 à 22:09

WALL STREET À LA BAISSE À LA CLÔTURE

WALL STREET À LA BAISSE À LA CLÔTURE

NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a fini en légère baisse vendredi, plombée par un secteur financier qui a accueilli avec une certaine inquiétude le risque encouru par Deutsche Bank de se voir infliger une amende de 14 milliards de dollars (12,5 milliards d'euros) par la justice américaine.

L'indice Dow Jones a cédé 0,49%, soit 89,30 points, à 18.123,18. Le S&P-500, plus large, a perdu 8,14 points, soit 0,38%, à 2.139,12. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 5,12 points (-0,1%) à 5.244,57.

Sur l'ensemble de la semaine, le Dow gagne cependant 0,2%, le S&P 500 0,5% et le Nasdaq 2,3%, ce dernier, contrairement aux deux premiers, regagnant la quasi-totalité du terrain perdu la semaine d'avant, grâce au bond hebdomadaire de 11,5% du titre Apple.

L'indice S&P regroupant les valeurs financières a reculé de 0,92%, accusant le repli sectoriel le plus marqué et enchaînant un deuxième repli hebdomadaire de suite.

La sanction réclamée par le département américain de la Justice à Deutsche Bank, qui entre dans le cadre d'une enquête sur la vente de titres adossés à des prêts immobiliers (MBS) et qui devrait désormais faire l'objet de plusieurs mois de négociations, est nettement supérieure à ce qu'anticipait la banque allemande, qui tablait jusqu'à présent sur un montant de trois milliards d'euros au plus.

"Le montant de l'amende de Deutsche Bank met une pression sur les valeurs financières, ce à quoi s'ajoute la probabilité de voir la Réserve fédérale laisser ses taux inchangés la semaine prochaine", a noté Thomas Wilson, gérant des investissements chez Brinker Capital.

Plusieurs responsables de la Fed ont déclaré récemment que l'économie était en mesure de supporter un resserrement de la politique monétaire, ce qui a nourri les anticipations d'un relèvement de taux dès la réunion de la semaine prochaine, mais Lael Brainard, membre du conseil des gouverneurs de l'institution, a pris les observateurs à contre-pied lundi en tenant un discours nettement plus prudent.

La probabilité de voir la Réserve fédérale américaine décider d'une hausse de taux en décembre a fortement augmenté depuis un mois, a montré jeudi une enquête de Reuters, la conviction des économistes s'étant renforcée ces dernières semaines malgré la faiblesse persistante de l'inflation et de la croissance des salaires.

En plus, les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté un peu plus qu'attendu en août, la hausse des loyers et des frais de santé compensant la baisse des prix à la pompe, montrent des statistiques publiées dans la journée, qui suggèrent une montée régulière de l'inflation susceptible de justifier un relèvement des taux d'intérêt dans les mois à venir.

Même si un environnement de taux ultra-bas est favorable au marché action dans son ensemble, il pèse sur les valeurs financières puisque le faible loyer de l'argent rogne sur les marges des banques.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français)

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