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Le don se met au sans-contact pour aider les monuments de France
information fournie par Le Figaro 09/09/2016 à 06:00

De nombreux sites touristiques français s'équipent de bornes permettant de faire des dons de façon rapide, grâce au paiement sans contact.

«Deux euros, allez, c'est un petit geste. Pour le prix de deux cartes postales, on peut aider le patrimoine», s'enthousiasme Stéphane Bern. L'animateur, parrain de la start-up Heoh, est un fervent supporteur des nouvelles bornes que celle-ci commence à déployer sur les plus célèbres sites français. Les voici déjà, depuis la mi-août, au Mont-Saint-Michel, sur les remparts de Carcassonne, au château de Fontainebleau, à l'église de Saint-Tropez ou à Oradour-sur-Glane.

Partout où les visiteurs, français et étrangers, sont nombreux et où on espère que, touchés par ces lieux historiques et ces bâtiments uniques, ils accepteront de faire un don façon XXIe siècle. Car, sur ces bornes, inutile de chercher une fente où glisser son obole. Il faut approcher sa carte bancaire, à condition qu'elle soit équipée pour payer sans contact, ou son smartphone s'il a aussi cette fonction. Deux secondes, et c'est fait, voici 2 euros - parfois trois sur certains sites, mais pas plus - donnés pour la bonne cause.

Développé avec Visa et BPCE, le don sans contact est rapide, et «intégralement traçable, avec un circuit parfaitement étanche, puisque l'argent est placé sur compte séquestre avant d'être remis au site qui a mis en place la borne», résume Ghislain d'Alançon. Le PDG d'Heoh prévoit, à la fin de l'année, de permettre aux généreux donateurs de s'inscrire sur Internet pour suivre les travaux de restauration qu'ils ont ainsi financés, ou récupérer le reçu fiscal, indispensable pour décrocher la réduction d'impôt. Selon les premiers résultats, 90 % des visiteurs aiment l'idée, mais seuls 30 % donnent vraiment. Un début?

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