Nouvelle séance de hausse pour l’indice phare du marché parisien qui clôture en hausse de 0,42% à 5383 points. La tendance est soutenue par New York et l'indice Dow Jones notamment qui a débuté pour la première fois au-dessus du seuil symbolique des 23.000 points. Mais Paris n’a pas à rougir puisque le 'CAC Global return' qui intègre le montant des dividendes versés et réinvestis en actions des sociétés du CAC, vient lui aussi de franchir un pic historique en dépassant les 13.700pts pour la 1ère fois de son histoire.
Du coté des valeurs, CGG s’envole de 28,42% à 4,70 euros après la décision de Bpifrance, actionnaire à hauteur de 9,3% du groupe parapétrolier, d'approuver le plan de restructuration financière, qui doit être soumis au vote d'une assemblée générale le 31 octobre.
En revanche Haulotte Group abandonne 8,79% à 15,56 euros après avoir dévoilé un chiffre d’affaires en hausse de seulement 2%, une progression inférieure aux attentes, les ventes ont été plombées par la Chine où la pression concurrentielle est forte.
Nexans se distingue dans le vert alors que Mosaic, le premier producteur mondial de potasse et de phosphate, a choisi le Français pour la fourniture de câbles d'énergie dans le cadre de son projet d'expansion évalué à 1,7 milliard de dollars.
Danone profite de trois recommandations d’analystes positives au lendemain de sa publication du troisième trimestre. Société générale et Bryan Garnier qui sont tous les deux à l’achat relèvent leur objectif de cours à respectivement 80 et 82 euros. Enfin, RBC Capital Markets relève son objectif de cours de 59 à 65 euros après avoir reconnu que le groupe avait mieux performé que prévu.
Biomérieux accuse la plus forte baisse du SBF 120 après avoir dévoilé une hausse de 10,8% de son chiffre d’affaires sur les 9 premiers mois de l’année à 1,67 millions.
A noter également sur le CAC 40, le secteur bancaire qui est très bien orienté tandis que les valeurs pétrolières redonnent du terrain.
A l'inverse Tarkett reculait de 2,34% à 36,04 euros, pénalisé par un abaissement de JPMorgan qui repasse "neutre" sur le dossier.