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Le Code du travail, "fléau numéro un" des patrons, selon Gattaz
information fournie par Reuters 26/08/2015 à 09:20

LE CODE DU TRAVAIL, "FLÉAU NUMÉRO UN" DES PATRONS, SELON PIERRE GATTAZ

LE CODE DU TRAVAIL, "FLÉAU NUMÉRO UN" DES PATRONS, SELON PIERRE GATTAZ

PARIS (Reuters) - Il faut réformer le Code du travail, "fléau numéro un" des patrons français, et s'attaquer à la baisse des dépenses publiques qui seule peut garantir une baisse de la fiscalité, a déclaré mercredi le président du Medef, Pierre Gattaz.

S'exprimant avant l'ouverture de l'université d'été de la première organisation patronale française, il a souhaité qu'on ne politise pas ces questions, estimant qu'il s'agissait seulement de prendre en compte la "réalité du monde".

Sur Europe 1, il a estimé qu'il existait désormais un "consensus" en France pour considérer la législation du travail "trop rigide, trop complexe, anxiogène" et que le futur rapport de Jean-Denis Combrexelle sur la place de la négociation collective offrirait "une opportunité historique" de la réformer.

"J'espère que Manuel Valls et son gouvernement auront le courage de faire les réformes sur le Code du travail qui est le fléau numéro un des patrons français", a dit Pierre Gattaz.

Interrogé sur les baisses d'impôts promises par François Hollande pour 2016, il a répondu : "Je n'y croirai, sur la baisse des impôts, que si on travaille la mère des réformes qui est la baisse des dépenses publiques."

Pierre Gattaz a salué la confirmation par le Premier ministre de l'ampleur des aides aux entreprises prévues dans le cadre du Pacte de responsabilité et il a assuré avoir tenu ses engagements.

"J'ai fait signer 20 branches et il y en aura 25 qui auront signé, on aura couvert neuf millions sur 12 millions de salariés couverts par le Medef, c'est bien au-delà même de ce qu'on avait imaginé lorsqu'on a signé ça en mars 2014", a-t-il ajouté.

Mardi, l'organisation patronale CGPME avait déploré la "simili menace" de Manuel Valls envers les entreprises sur ce point et rappelé le gouvernement à ses résultats et à ses propres engagements.

Dans un entretien au quotidien L'Opinion, le président du Medef juge par ailleurs qu'il reste six mois au gouvernement pour réformer, estimant qu'ensuite le mouvement sera paralysé par la proximité de l'élection présidentielle.

(Jean-Baptiste Vey, édité par Sophie Louet)

15 commentaires

  • 26 août 11:34

    Je connais un jeune qui ne fiche rien de la journée (mes voisins également m'en ont parlé) . Il ne veux pas reprendre un quelconque travail avant d'avoir épuisé ses "148" jours d'indemnisation chômage ! Je souhaite bien du plaisir à celui qui pourra l'embaucher, à moins qu'il devienne fonctionnaire !!!!


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