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Le chauffeur de la fourgonnette de Barcelone toujours recherché-police
information fournie par Reuters 19/08/2017 à 01:29

    * Une fourgonnette a fait 13 morts jeudi à Barcelone 
    * Une femme tuée dans une autre attaque à Cambrils 
    * Cinq suspects abattus par la police à Cambrils 
    * Un véhicule utilitaire blanc signalé à la France 
    * Les victimes sont de 34 nationalités différentes 
 
    par Andrés González, Angus Berwick et Carlos Ruano 
    BARCELONE, 19 août (Reuters) - Le conducteur de la 
camionnette qui a foncé dans la foule jeudi après-midi à 
Barcelone, faisant 13 morts, pourrait toujours être vivant et en 
fuite, a déclaré vendredi la police catalane. 
    Cette dernière a ainsi remis en cause les affirmations des 
médias espagnols, selon lesquels le chauffeur de la fourgonnette 
faisait partie des cinq hommes abattus dans la nuit de jeudi à 
vendredi dans la station balnéaire de Cambrils, au sud de 
Barcelone, où une autre attaque à la voiture bélier a fait un 
mort. 
    "Cela reste une possibilité mais, contrairement à il y a 
quatre heures, elle perd en épaisseur", a dit Josep Lluis 
Trapero, chef de la police catalane, à la télévision régionale. 
    Le conducteur de la fourgonnette blanche qui a fauché 
piétons et cyclistes jeudi sur les Ramblas, grande artère 
touristique de Barcelone, a abandonné le véhicule et s'est enfui 
à pied.  
    Quelques heures plus tard, la police a abattu cinq suspects 
qui avaient dirigé leur voiture contre des policiers et des 
piétons à Cambrils, à 120 km au sud de Barcelone. Une Espagnole 
a trouvé la mort. Il y a eu plusieurs blessés. Les suspects 
portaient de fausses ceintures d'explosifs et étaient armés de 
couteaux et d'une hache. 
    Un policier a, à lui seul, tué quatre assaillants, a dit 
Josep Lluis Trapero. 
    Selon ce dernier, l'enquête se concentre sur une maison à 
Alcanar, une localité au sud de Barcelone. Cette maison a été 
détruite par une explosion mercredi peu avant minuit.  
    La police pense que ce bâtiment était utilisé pour préparer 
un ou plusieurs attentats de grande ampleur à Barcelone, 
peut-être à l'aide des bonbonnes de gaz qui y étaient 
entreposées. 
    Toutefois, l'explosion, apparemment accidentelle, de 
mercredi soir a contraint les conspirateurs à revoir leurs plans 
à la baisse pour organiser à la hâte des opérations plus 
"rudimentaires", a expliqué le chef de la police. 
    La police a arrêté quatre personnes âgées de 21 à 34 ans, en 
lien avec les deux attaques de Catalogne : trois Marocains et un 
Espagnol de Melilla, enclave espagnole au Maroc, a indiqué Josep 
Lluis Trapero. Aucune de ces personnes n'a de passé lié à des 
affaires de terrorisme, a-t-il ajouté. 
     
    UN VÉHICULE SIGNALÉ AUX AUTORITÉS FRANÇAISES 
    Trois autres suspects ont été identifiés et n'ont pas été 
retrouvés. D'après les médias espagnols, deux d'entre eux 
pourraient avoir été tués dans l'explosion à Alcanar tandis 
qu'un homme d'origine marocaine est toujours recherché par la 
police. 
    La police espagnole a transmis aux autorités françaises le 
signalement d'un utilitaire blanc de location dont le conducteur 
est recherché, a-t-on appris de source policière, confirmant une 
information du Parisien. D'après le quotidien français, le 
véhicule en question, un Renault Kangoo blanc, aurait été loué 
par des personnes recherchées par la police espagnole et il est 
"susceptible d'avoir franchi la frontière".   
    Au total, l'attaque de Barcelone, revendiquée par l'Etat 
islamique, et celle de Cambrils ont fait 126 blessés dont 65 
sont toujours hospitalisés et 17 sont dans un état grave. Selon 
la presse espagnole, plusieurs enfants ont été tués. 
    Les victimes - morts et blessés - sont de 34 nationalités, 
Barcelone et la côte méditerranéenne espagnole attirant un grand 
nombre de touristes du monde entier.  
    Vingt-huit blessés sont français, dont huit sont dans un 
état grave, a dit le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves 
Le Drian, qui s'est rendu à Barcelone vendredi.   
    La France, par la voix d'Emmanuel Macron  , les 
Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie ou encore le Vatican 
ont exprimé leur solidarité envers l'Espagne, qui n'avait plus 
connu d'attentat aussi meurtrier depuis celui revendiqué par Al 
Qaïda qui fit 191 morts et plus de 1.800 blessés en mars 2004 en 
gare d'Atocha à Madrid. 
    A Barcelone, les habitants ont observé une minute de silence 
vendredi midi en mémoire des victimes, en présence du roi Felipe 
et du président du gouvernement, Mariano Rajoy. 
    Alors que s'ouvrait une période de trois jours de deuil 
national, Barcelonais et touristes sont retournés sur les 
Ramblas pour y déposer des fleurs et des bougies en mémoire des 
victimes. La foule criait "Je n'ai pas peur" en Catalan. 
    La course meurtrière d'un véhicule projeté sur des piétons 
rappelle les attaques commises depuis le 14 juillet 2016 à Nice, 
Londres, Berlin et Stockholm, qui ont fait plus de 100 morts. 
 
 (Avec Julien Toyer, Sarah White, Andres Gonzalez, Silvio 
Castellanos et Kylie MacLellan; Tangi Salaün, Gilles Trequesser, 
Danielle Rouquié et Bertrand Boucey pour le service français) 
 

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