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Lazard Frères Gestion réduit son exposition aux actions
information fournie par Boursorama 29/04/2015 à 18:03

La croissance américaine a déçu au premier trimestre

La croissance américaine a déçu au premier trimestre

Les multiples de valorisation atteignent des niveaux parfois élevés dans un contexte incertain. Lazard Frères Gestion reconnaît avoir réduit sa surpondération aux actions.

Les marchés sont-ils montés trop vite depuis le début de l'année ? Mercredi, le Cac 40 a clôturé en baisse de 2,59%, traduisant la déception des investisseurs suite à la publication des premiers chiffres de la croissance américaine au premier trimestre. Alors que le consensus attendait une progression de 1% de l'économie américaine sur les trois premiers mois de l'année, le PIB n'est ressorti outre-Atlantique qu'en hausse de 0,2%. En cause : la hausse du dollar qui pénalise les entreprises exportatrices américaines, la chute des prix de l'énergie (élément favorable pour les ménages mais dévastateur pour les producteurs de gaz de schiste), la rudesse de l'hiver... ( lire l'article détaillé : Les marchés européens chutent pour la deuxième séance consécutive ).

Des chiffres qui devraient pousser la Fed à faire preuve d'une extrême prudence. Le relèvement des taux ne devrait pas intervenir avant septembre pour ne pas brider une croissance qui s'avère à bien des égards décevante. « Les créations d'emplois ont nettement ralenti en mars avec seulement 129.000 créations dans le secteur privé après 264.000 en février (…) Les commandes de biens d'investissement hors éléments volatils ont poursuivi leur baisse en février avec un recul de 1,1% sur le mois » relève Lazard Frère Gestion.

Risques grecs et ukrainiens

En Europe, la conjoncture reste porteuse, l'alignement des planètes toujours favorable avec la baisse de l'euro qui dynamise l'activité des entreprises exportatrices, les effets de la chute des prix du pétrole au deuxième semestre 2014 et une BCE qui a sorti les grands moyens (programme QE) en janvier 2015 pour écarter à tout prix un danger déflationniste présent. L'indice PMI composite ressort à 54, « un niveau cohérent avec une croissance de l'ordre de 2% en rythme trimestriel annualisé » selon Lazard Frères Gestion.

Pour autant, la forte hausse des indices boursiers depuis le début de l'année et la déception sur l'économie américaine incitent les analystes de la banque d'affaires à recommander la prudence. « Certains multiples de valorisation nous paraissent élevés. Les risques grecs et ukrainiens demeurent et invitent à la prudence. Nous avons réduit par conséquent la surpondération des actions ». A court terme, la banque qui préconisait une exposition aux actions de 70% en mars l'a réduit à 56% en avril. La déception de la croissance américaine au premier trimestre ne devrait pas modifier cette tendance.

J.G

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