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Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées : le PS espère conserver la région à la faveur d'une triangulaire
information fournie par Le Point 07/12/2015 à 09:11

À peine un électeur sur deux (52,25 %) s'est rendu aux urnes. Sans surprise, le FN arrive en tête en recueillant plus de 30 % des suffrages. Louis Aliot distance ses concurrents dans 6 départements sur 13. Sans la fusion avec Midi-Pyrénées, le compagnon de Marine Le Pen aurait pu prétendre l'emporter en Languedoc-Roussillon. Installé à Perpignan où il compte davantage de voix que le PS et la droite réunis, le vice-président du FN se présente comme la seule alternative crédible pour battre le PS. Il lance une OPA sur les électeurs de Dominique Reynié, le politologue qui a eu bien du mal à s'imposer dans le parti de Nicolas Sarkozy. En dépit de sa notoriété médiatique, le candidat de la droite et du centre ne passe pas la barre des 20 %. Il refuse de se retirer, espérant un sursaut des abstentionnistes. Dans son Aveyron natal, plus de 100 000 électeurs ont boudé le scrutin. Un abstentionnisme record dans ce département rural qui a longtemps fait preuve d'un civisme exemplaire.

Les électeurs ruraux de cette future région dominée par les deux métropoles de Toulouse et de Montpellier se sont davantage mobilisés dans les départements du Lot ou de l'Ariège, acquis au PS. Carole Delga, la jeune candidate imposée par François Hollande pour succéder à Martin Malvy, sauve les meubles en captant un électeur sur quatre. L'éphémère secrétaire d'État au Commerce de Manuel Valls était associée à Sylvia Pinel, la ministre du Logement...

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