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La vérité sur les réalités des propriétaires immobiliers
information fournie par Primaliance13/05/2015 à 00:00

Jean Perrin, président nationale l'Union Nationale de la Propriété Immobilière, analyse le secteur de la construction et de l'immobilier. Il en profite pour faire une mise au point. Le manque de terrains n'explique pas la crise du logement. Les raisons sont ailleurs. En tous cas, « l'immobilier peut être encore un investissement intéressant, mais sur le long terme ».

Revenant sur un article qui expliquait que le secteur de la construction de programmes neufs était bloqué parce qu'il n'y a pas de terrain disponible, Jean perrin s'insurge :  « C'est faux »,  les raisons du problème sont ailleurs. Par exemple, l'encadrement et la baisse des loyers incitent les locataires à le rester et décourage les investisseurs.

L'objectif  fixé par le gouvernement de construire 500 000 logements est loin d'être atteint. Ce sont en réalité 250 000 logements et non pas 350 000 comme annoncé en comptant la construction de résidences pour étudiants, de piscines ou de vérandas. Le professionnel identifie au moins cinq freins : les décisions de justice et leur application qui impactent les rapports locatifs, la hausse constante des impôts et taxes, les normes et contraintes toujours plus nombreuses, la vacance locative et la baisse des loyers et enfin,  la frilosité des banques.

Aujourd'hui, la rentabilité immobilière est de l'ordre d'1 %, voire 0 % pour ceux qui paient l'ISF. Dès lors, pourquoi les investisseurs s'orienteraient ils sur l'immobilier avec de telles contraintes ? Pour ceux qui veulent quand même investir dans l'immobilier en 2015, Jean Perrin conseille de calculer le seuil de rentabilité non pas sur le prix des loyers privés, mais sur celui des loyers HLM « car dans cinq ou dix ans, les loyers seront équivalents, le nivellement se faisait par le bas ».

Sous le prisme des SCPI, l'impact fiscal (Duflot, Malraux, déficit foncier) des véhicules dédiés au logement permet d'optimiser la rentabilité du placement. Faute d'être concernés par une stratégie de défiscalisation, les investisseurs ont toujours la possibilité de recourir aux SCPI d'entreprises dont le rendement devrait tourner autour de 5 % cette année.

19 commentaires

  • 24 novembre09:14

    Et ce qu'oublie l'article c'est de préciser les embrouilles inhérentes à la location : robinet qui fuit, chasse d'eau déglinguée......rien que du bonheur pour le propriétaire....certes il peut passer par une agence mais là le rendement est négatif.


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