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La SNCM renoue avec les bénéfices pour mieux préparer sa reprise
information fournie par Reuters 07/09/2015 à 18:36

LA SNCM A DÉGAGÉ DES BÉNÉFICES DEPUIS LE DÉBUT DE L'ANNÉE

LA SNCM A DÉGAGÉ DES BÉNÉFICES DEPUIS LE DÉBUT DE L'ANNÉE

MARSEILLE (Reuters) - La bonne saison estivale réalisée par la SNCM lui a permis de dégager depuis le début de l'année un résultat net positif, une première depuis 2009 pour la compagnie maritime placée depuis novembre 2014 en redressement judiciaire.

"Après restructuration, les activités de la SNCM, dans le cadre d’une discontinuité validée par Bruxelles, peuvent être viables", a estimé lundi la direction de la compagnie dans un communiqué, précisant que l'année 2015 se soldera toutefois par des "pertes réduites par rapport aux années précédentes".

En cumulé de janvier à fin août 2015, la SNCM dégage un résultat net positif de 2,1 millions d'euros.

"Cela prépare au mieux le terrain pour le futur repreneur", a jugé le président du directoire de la compagnie, Olivier Diehl.

Quatre offres de reprise des activités de la SNCM ont été déposées mercredi dernier auprès des administrateurs judiciaires nommés par le tribunal de commerce de Marseille, qui statuera le 25 septembre sur l'avenir de la compagnie maritime.

Baja Ferries, en liaison avec le groupe STEF, le transporteur corse Patrick Rocca, la société d'investissement Med Partners de Christian Garin, ancien président du port de Marseille, et le consortium Corsica Maritima devaient se rendre ce lundi à Bruxelles pour défendre leurs projets et démontrer qu'ils respectent le principe de discontinuité exigé par la Commission européenne.

Les offres des candidats à la reprise restent conditionnées à la résolution des contentieux européens qui pèsent lourdement sur l'avenir de la compagnie maritime, dont l'actionnaire majoritaire est Trandev, coentreprise entre Veolia et la Caisse des dépôts.

Il s'agit de la transmission de délégation de service public (DSP) et des quelque 440 millions d'euros d'aides publiques que la Commission européenne juge illégales et dont elle réclame le remboursement, sauf s'il y a cessation d'activité et reprise dans un périmètre plus réduit.

(Jean-François Rosnoblet, édité par Yves Clarisse)

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