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La justice saisie de la déclaration de patrimoine des Le Pen
information fournie par Reuters 21/12/2015 à 16:38

LA JUSTICE SAISIE DE LA DÉCLARATION DE PATRIMOINE DES LE PEN

LA JUSTICE SAISIE DE LA DÉCLARATION DE PATRIMOINE DES LE PEN

PARIS (Reuters) - La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) estime que Marine Le Pen et son père Jean-Marie ont sous-évalué leur patrimoine détenu en commun en 2014 et a transmis les deux dossiers au parquet national financier.

La présidente du Front national a aussitôt annoncé avoir déjà déposé un recours pour "excès de pouvoir" devant le Conseil d'Etat, dénonçant "une volonté de nuire désormais systématique et outrancière".

L'organisme de contrôle estime pour sa part qu'il existe notamment un "doute sérieux quant à l’exhaustivité, l’exactitude et la sincérité de leurs déclarations", du fait de "la sous-évaluation manifeste de certains actifs immobiliers détenus en commun" par le fondateur du Front national et son actuelle présidente.

Il fait également état dans un communiqué de "l'omission de bien immobiliers" par Jean-Marie Le Pen, exclu cette année du parti à l'issue d'un conflit avec sa fille.

La Haute Autorité a "jugé nécessaire de porter ces faits, susceptibles de constituer des infractions pénales, à la connaissance du procureur de la République financier et lui a transmis l’ensemble des deux dossiers", ajoute le texte.

La présidente du FN et son père sont tous deux députés européens.

Dans un communiqué, Marine Le Pen estime que "l'évaluation de parts minoritaires de SCI" effectuée par la HATVP "est totalement contradictoire et gravement surévaluée avec celle opérée, depuis de nombreuses années, par l’administration fiscale".

Jean-Marie Le Pen a dénoncé pour sa part sur BFM TV "un harcèlement républicain, social et psychologique", assurant toutefois que cela ne l'empêchait pas de dormir.

Le parti d'extrême droite est déjà la cible d'une information judiciaire ouverte en avril 2014 pour escroquerie, abus de bien social, complicité et recel de ces délits visant le financement de ses campagnes électorales.

Son trésorier, Wallerand de Saint-Just, a été mis en examen le 21 septembre à titre personnel pour recel d'abus de biens sociaux et le FN l'avait été auparavant comme personne morale.

Marine Le Pen, qui devrait être entendue comme témoin assisté, n'avait pas répondu en octobre à une convocation des juges parce qu'elle demandait leur dessaisissement, requête qui a été finalement rejetée.

L'enquête porte sur les liens financiers entre le microparti "Jeanne" de la présidente du FN et la société Riwal, qui s'occupe du matériel de campagne. Les juges cherchent à savoir si le FN et "Jeanne" n'ont pas profité de facilités de paiement offertes par la société Riwal dans le cadre de campagnes électorales.

(Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)

14 commentaires

  • 22 décembre 00:54

    Au fait jol : ou en sont les affaires Cahuzac, Fabius, Tévenou et tous les autres socialistes qui ont été condamnés en justice mais qui n'ont rien payés !!!!! http://revolte.exprimetoi.com/t745-listes-des-57-condamnes-toujours-en-poste-au-gouvernement-ou-au-parti-socialiste


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