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La France propose une surveillance élargie d'une trêve en Syrie
information fournie par Reuters 21/09/2016 à 19:20

LA FRANCE POUR UN MECANISME DE SURVEILLANCE D'UNE TRÊVE EN SYRIE

LA FRANCE POUR UN MECANISME DE SURVEILLANCE D'UNE TRÊVE EN SYRIE

par John Irish

NATIONS UNIES (Reuters) - La diplomatie française a exposé mercredi au Conseil de sécurité des Nations unies les modalités d'un nouveau mécanisme de surveillance d'un futur cessez-le-feu en Syrie afin que la cessation des hostilités y soit "effective et durable".

"La priorité est d'obtenir que toutes les parties s'engagent en faveur de la cessation des hostilités", a déclaré le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, soulignant la "conviction de la France" que seule une mobilisation collective serait à même de garantir un cessez-le-feu.

La proposition, que Reuters s'est procurée, a été remise aux autres membres du Conseil de sécurité. L'objectif est de "créer les conditions pour que la cessation des hostilités soit effective et durable".

"Pour cela, il faut mettre en place un mécanisme de surveillance plus robuste que le précédent."

Ce mécanisme impliquerait non plus seulement les Etats-Unis et la Russie, mais tous les pays membres du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) qui mettraient en place "un groupe d'experts en remplacement de la task-force existante".

"Ce groupe (...) serait chargé de collecter l'ensemble des éléments rassemblés sur les violations de la trêve, y compris les observations du renseignement national (ndlr, syrien) et de la société civile (notamment les casques blancs)", peut-on lire.

Afin de garantir son indépendance, la France propose que le groupe soit présidé par un représentant du secrétariat général des Nations unies sous la responsabilité duquel "serait préparé un rapport hebdomadaire destiné au GISS sur les violations de la trêve".

L'accord de cessation des hostilités entré en vigueur la semaine dernière sous le parrainage des Etats-Unis et de la Russie a volé en éclats lundi, et les combats font à nouveau rage autour d'Alep et d'Hama, principaux fronts de la guerre civile syrienne, où des raids aériens ont fait une douzaine de morts, dont quatre membres du personnel médical.

Pendant les sept jours durant lesquels il était censé s'appliquer, les parties au conflit se sont mutuellement accusées d'avoir violé leurs engagements.

Une précédente tentative de "cessation des hostilités", en février, qui avait permis l'ouverture à Genève de négociations indirectes entre le régime de Bachar al Assad et l'opposition, avait pareillement échoué.

"Cette trêve est morte. Il faut tout faire pour qu'elle vive", a déclaré Jean-Marc Ayrault, qui a déploré "l'entêtement" du régime syrien dans "sa fuite en avant militaire",

Mardi, à l'issue d'une réunion sur la Syrie à New York, il avait estimé que les négociations russo-américaines avaient "atteint leurs limites" et que la supervision d'une nouvelle trêve ne pourrait pas être assurée seulement par les Etats-Unis et la Russie.

Les pays du GISS se réuniront vendredi.

(Henri-Pierre André pour le service français)

4 commentaires

  • 22 septembre 09:32

    Assad est chez lui. Que tous les étrangers qui n'ont rien à faire en Syrie s'en aillent et tout ira pour le mieux.


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