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La France doit garantir l'eau potable aux migrants à Calais, selon l'Onu
information fournie par Reuters16/10/2017 à 13:55

LA FRANCE DOIT GARANTIR L'EAU POTABLE AUX MIGRANTS À CALAIS, SELON L'ONU

LA FRANCE DOIT GARANTIR L'EAU POTABLE AUX MIGRANTS À CALAIS, SELON L'ONU

PARIS (Reuters) - Les autorités françaises doivent "mettre en œuvre des mesures à long terme" à Calais et dans d'autres régions du Nord afin de garantir aux migrants un accès à l'eau potable et aux sanitaires, ont réclamé lundi des experts de l'Onu.

Depuis le démantèlement du campement dit de la "jungle" il y a un an, quelque 700 migrants, selon les Nations unies, sont à nouveau présents dans la région.

"Beaucoup d’entre eux vivent sans abri et sans un accès adéquat à l’eau potable, des toilettes ou des installations sanitaires", ont relevé les experts onusiens, dans un communiqué, et dénombrent dix toilettes portatives et dix robinets à Calais.

L'Onu a salué la décision du Conseil d'Etat, fin août, qui avait épinglé une "carence" des autorités, leur demandant de créer des dispositifs d’accès à l’eau et d’organiser un dispositif adapté d’accès à des douches.

Pour autant, les experts ont déploré qu'en dépit de cette décision "les autorités locales ont refusé de mettre en œuvre des mesures concrètes".

"Les droits de l’homme s’appliquent à tous, y compris les migrants, indépendamment de leur statut. Par conséquent, il convient de saluer le tribunal français pour reconnaître juridiquement l’obligation relative aux droits de l’homme de fournir une eau potable et des services d’assainissement, mais ces décisions perdent leur autorité lorsqu’elles ne sont pas mises en œuvre dans la pratique", a indiqué l'un des experts dans le communiqué.

La gestion des flux de migrants dans le Calaisis par l'Etat français, où le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb entend ne pas créer de nouveau "point de fixation", a été critiquée à de nombreuses reprises depuis le démantèlement de la "jungle".

Outre le Conseil d'Etat, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, avait dénoncé des conditions "inhumaines" et "des atteintes aux droits fondamentaux d'une exceptionnelle et inédite gravité".

En juillet, un rapport de l'association Human Rights Watch avait critiqué les pratiques de la police locale, qui, selon l'ONG, aurait recours quotidiennement au gaz au poivre contre les migrants.

(Cyril Camu, édité par Yves Clarisse)

15 commentaires

  • 17 octobre09:40

    busterk , ah bon car c'est moi petit français qui fait tout ça ? je bosse , je paye mon logement ,mes crédits, mes impôts, ext mais que je bombarde leur pays heu ?? que je soutient des dictateur ? que je pille leurs ressource ??? non mais ça va bien ?


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