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La droite engrange les présidences départementales
information fournie par Reuters 02/04/2015 à 12:20

LA NOUVELLE CARTE DES CONSEILS DÉPARTEMENTAUX

LA NOUVELLE CARTE DES CONSEILS DÉPARTEMENTAUX

PARIS (Reuters) - Quatre jours après le second tour de scrutin, les assemblées des 98 départements français en jeu dimanche dernier élisent ce jeudi leur président, consacrant la victoire de la droite qui devrait en diriger un peu plus des deux tiers.

Vingt-six départements sont passés de gauche à droite lors du scrutin au cours duquel le Front national a échoué à remporter un département malgré son score très élevé du premier tour, avec plus de 25% des suffrages.

Alors que les élections départementales ont, pour la première fois, consacré la parité des conseils départementaux avec la candidature de binômes homme-femme, moins d'une dizaine de femmes paraissaient en position d'être élues présidentes ce jeudi.

"C'est la limite de la loi", a dit Réjane Sénac, présidente de la commission parité au Haut Conseil à l'égalité hommes-femmes au Parisien.

"La pente naturelle n'est pas au partage du pouvoir. La loi est nécessaire pour agir sur la proportion de candidates, elle érode les inégalités, mais sans remettre en cause l'exclusion des femmes du pouvoir", a-t-elle ajouté.

La charte élaborée par la présidente du FN Marine Le Pen à l'intention des candidats à la présidence d'un département qui solliciteraient son soutien n'a pas trouvé preneur, y compris dans les trois départements où les binômes lepénistes ont fait leurs meilleurs scores: l'Aisne, le Vaucluse et le Gard.

" La droite préfère laisser le département aux socialistes plutôt que d'être élue avec les voix du Front, alors que le FN ne réclame aucune vice-présidence", a-t-elle déploré.

BAYLET JETTE L'ÉPONGE

Dans le Vaucluse, l’UMP Maurice Chabert a ravi la présidence du conseil départemental détenu depuis 14 ans par le Parti socialiste grâce au bénéfice de l'âge, au troisième tour de scrutin.

Le Front national, avec six conseillers élus, aurait pu y jouer un rôle d'arbitre entre la droite et la gauche à stricte égalité mais l'UMP n'a pas voulu signer un accord avec le parti d'extrême droite.

Dans le Tarn-et-Garonne. Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, a renoncé à briguer la présidence du département, qui revient au candidat indépendant soutenu par la droite, Christian Astruc.

L'élection s'annonçait serrée dans ce département, la gauche et la droite ayant gagné chacune 14 des 30 sièges du département, alors que le binôme qui pouvait départager l'élection a décidé de se déclarer sans étiquette.

"J'ai compris ce matin qu'il n'y avait aucune possibilité pour moi d'avoir la majorité", a dit Jean-Michel Baylet à la presse, niant qu'il s'agisse d'une défaite personnelle.

En Lozère, la socialiste Sophie Pantel a remporté la présidence bien qu'un binôme divers-gauche se soit finalement déclaré sans étiquette.

Dans les Bouches-du-Rhône, Martine Vassal, chef de file de l'UMP aux élections départementales, a élue présidente de la collectivité territoriale, marquant la fin de l'ère Guérini.

Le président sortant du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini avait annoncé la veille que son mouvement, "la Force du 13", ne présenterait pas de candidat.

(Gérard Bon, avec Emile Picy, et François Revilla et Jean-François Rosnoblet à Marseille, édité par Yves Clarisse)

1 commentaire

  • 02 avril 16:57

    c'est tromper les ELECTEURS....Plusieurs parlementaires ont d'autre part été élus ou réélus président de Conseil général, et devront choisir entre ces deux mandats en 2017. Parmi eux Patrick Devedjian (UMP, Hauts-de-Seine), Henri Emmanuelli (PS, Landes), Damien Abad (UMP,Ain), Eric Ciotti (UMP, Alpes-maritimes), Philippe Martin (PS, Gers).


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