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La droite déplore une "trahison" de Dupont-Aignan
information fournie par Reuters29/04/2017 à 16:50

LA DROITE DÉPLORE UNE "TRAHISON" DE DUPONT-AIGNAN

LA DROITE DÉPLORE UNE "TRAHISON" DE DUPONT-AIGNAN

PARIS (Reuters) - Des cadres de la droite ayant dans le passé côtoyé Nicolas Dupont-Aignan au RPR et à l'UMP ont déploré samedi le soutien apporté par le député souverainiste à Marine Le Pen en vue du second tour de la présidentielle, qualifié de "trahison".

"Cette aventure personnelle et opportuniste le mène sur le chemin le plus sombre", a réagi par communiqué le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer.

Gaulliste revendiqué, Nicolas Dupont-Aignan a passé une partie de sa carrière au sein de grands partis de droite avant de s'émanciper en 2007 pour fonder sa propre structure, Debout la République, rebaptisé plus tard Debout la France.

Depuis lors, il s'est présenté comme indépendant, jusqu'à l'accord de gouvernement scellé avec le Front national.

"Nicolas Dupont-Aignan montre son vrai visage, celui de la trahison", déplore Bernard Accoyer.

"Récemment encore, il revendiquait sa filiation avec Philippe Séguin, je l'invite à relire les discours de ce grand gaulliste sur le Front national. Ils étaient sans ambiguïté et d'une grande clarté : un gaulliste ne peut se compromettre avec le FN, il en va de son honneur", ajoute-t-il.

"Nicolas Dupont-Aignan vient de perdre le sien", conclut le numéro un des Républicains.

Dans une note publiée sur son blog, Alain Juppé a également estimé que le président de Debout la France commettait une "trahison", qui s'ajoute aux "finasseries" de certains membres des Républicains face au FN.

Dès vendredi, les critiques ont plu sur l'ex-candidat à la présidentielle, arrivé sixième du premier tour dimanche dernier.

Le centriste François Bayrou, allié à Emmanuel Macron, a évoqué sur Twitter une "immense honte", l'ex-ministre de droite Dominique Bussereau un "vrai collabo" et Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d'Île-de-France, "l'honneur perdu" du député.

La décision de Nicolas Dupont-Aignan a également provoqué des remous dans son parti, dont le vice-président, l'ancien journaliste Dominique Jamet, a claqué la porte.

(Simon Carraud, avec Claude Canellas à Bordeaux, édité par Gilles Trequesser)

97 commentaires

  • 30 avril22:01

    Tapinage à 900 000€ .....A genoux la France .....Lé général De Gaulle vomit sur cet imposteur


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