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La Chine dit que le rachat de Kuka ne devrait pas être politisé
information fournie par Reuters 02/06/2016 à 12:21

PÉKIN DÉFEND LE PROJET DE RACHAT DE KUKA PAR MIDEA GROUP

PÉKIN DÉFEND LE PROJET DE RACHAT DE KUKA PAR MIDEA GROUP

PEKIN (Reuters) - La Chine a dit jeudi que l'offre de rachat du groupe chinois d'électroménager Midea Group sur le fabricant allemand de robots industriels Kuka ne devrait pas être politisée, l'opération ayant un caractère purement commercial.

Si le projet aboutit, Kuka serait la plus importante société allemande de hautes technologies industrielles à passer sous contrôle chinois.

Selon des sources gouvernementales, Berlin va évaluer l'importance technologique de Kuka pour la numérisation de l'industrie allemande, une priorité économique pour le gouvernement d'Angela Merkel.

Le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel, a déclaré mardi qu'il apprécierait une offre alternative venant d'Allemagne ou d'Europe.

Ces propos font écho à ceux du commissaire européen, Günther Oettinger, qui a invité les actionnaires majoritaires de Kuka a réfléchir à des solutions alternatives à l'offre de Midea en insistant sur l'importance stratégique de l'entreprise pour l'Allemagne.

Tout en disant ne pas avoir connaissance du dossier, la porte-parole du ministre des Affaires étrangères, Hua Chunying, a dit que le gouvernement chinois soutenait en principe les rapprochements pertinents d'un point de vue commercial.

"Les gouvernements de tous les pays ont pour responsabilité de fournir un environnement et des conditions propices à ce type de coopérations "gagnant-gagnant", mutuellement bénéfiques", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse quotidienne.

"Toute activité commerciale normale ne devrait peut-être pas être politisée."

Malgré ses réticences à laisser partir des entreprises technologiques allemandes en Chine, la coalition au pouvoir en Allemagne n'est pas pour l'intervention de l'Etat dans les opérations de fusions transfrontalières.

La chancelière allemande doit se rendre à Pékin ce mois-ci

(Ben Blanchard, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

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