Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

La CGT promet un mouvement croissant de grogne sociale
information fournie par Reuters 21/09/2017 à 11:44

LA CGT PROMET UN MOUVEMENT CROISSANT DE GROGNE SOCIALE

LA CGT PROMET UN MOUVEMENT CROISSANT DE GROGNE SOCIALE

PARIS (Reuters) - La deuxième journée de mobilisation contre la réforme du Code du travail jeudi fait partie d'un mouvement qui va prendre de l'ampleur, a assuré le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, qui entend unifier l'ensemble des conflits sociaux.

La centrale syndicale, soutenue par le syndicat Solidaires, prévoit ce jeudi une journée d'action à travers la France, à l'instar de celle du 12 septembre qui a réuni 223.000 personnes dans les rues selon le ministère de l'Intérieur, et 500.000 selon les organisateurs.

Les instances dirigeantes de FO, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC n'ont pas appelé à rejoindre le mouvement, comme lors de la journée d'action précédente.

"Aujourd'hui, il y a des grèves dans les transports, chez les cheminots. La semaine prochaine, c'est les retraités (...) les fonctionnaires le 10 octobre. C'est la construction d'un mouvement qui va s'élargir et qui nécessite un plus grand élargissement", a dit le numéro un de la CGT sur LCI.

"Quand le mouvement syndical, les salariés sont divisés, c'est en général toujours le patronat qui gagne", a-t-il ajouté.

La centrale syndicale a dit recenser une centaine de manifestations pour ce jeudi. Il y en avait 200 la semaine dernière. La plus importante, celle de Paris, devrait partir de la place du 18 juin 1940 en début d'après-midi pour arriver place d'Italie. La RATP et la SNCF ne prévoient pas de perturbations majeures.

Une cinquantaine d'unions départementales et huit fédérations de Force ouvrière devraient rejoindre les cortèges selon la CGT, ainsi que certaines fédérations de la CFE-CGC.

LES DÉCRETS, POINT DE BASCULE

Emmanuel Macron, qui se trouvait cette semaine à New York pour l'Assemblée générale des Nations unies, a répété qu'il entendait mener à bien son projet.

"J'ai été clair durant ma campagne à propos de ces réformes. J'ai expliqué ces réformes, j'ai présenté ces réformes pendant des semaines et j'ai été élu pour cela", a déclaré le président de la République mardi à la chaîne de télévision américaine CNN.

"Je crois en la démocratie, mais la démocratie n'est pas dans les rues", a-t-il dit, avant de préciser mercredi, lors d'une conférence de presse qu'il n'y aurait "aucune complaisance" vis-à-vis d'éventuelles violences.

Pour le président de la CFTC, Philippe Louis, des manifestations, à ce stade-ci, ne suffiront pas pour faire reculer le gouvernement.

"Quand on va dans la rue, qu'est ce qu'on obtient? On obtient l'ouverture de négociations, on obtient de se mettre autour de la table", a-t-il dit jeudi sur LCP. "Est ce qu'aujourd'hui, on peut penser objectivement qu'on va pouvoir obtenir le retrait des ordonnances? Non".

Il mise tout sur les décrets d'application qui doivent préciser certains curseurs clés de la réforme, comme les moyens accordés à l'instance représentative du personnel.

"Si on nous présente des décrets où on perd la moitié de nos délégués et la moitié de nos heures de délégation, c'est inacceptable (...) Là, effectivement, on commencerait à aller aussi dans la rue", a-t-il précisé.

Les retraités ont appelé à une manifestation contre la hausse de la CSG le 28 septembre, et les fonctionnaires le 10 octobre. A partir du 25 septembre, ce sont les routiers qui prévoient des blocages, notamment dans des dépôts de carburant.

Samedi, La France insoumise organise à Paris sa "marche contre le coup d'Etat social".

(Caroline Pailliez, édité par Yves Clarisse)

7 commentaires

  • 21 septembre 12:22

    Lui qui est le meilleur, pourquoi ne s'est-il pas présenté aux élections présidentielle d'abord et législative ensuite !!! C'est tellement mieux de critiquer et mettre le bor..l


Signaler le commentaire

Fermer