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La CGT et FO veulent maintenir la pression sur la loi Travail
information fournie par Reuters07/09/2016 à 20:04

LE FRONT SYNDICAL ANTI-LOI TRAVAIL TOUJOURS MOBILISÉ

LE FRONT SYNDICAL ANTI-LOI TRAVAIL TOUJOURS MOBILISÉ

NANTES (Reuters) - Les syndicats opposés à la loi Travail entendent "maintenir la pression" pour obtenir l'abrogation du texte de loi controversé, en dépit de sa promulgation cet été par le gouvernement après un examen sans vote au Parlement grâce à l'article 49.3.

Pour leur rentrée, la CGT, Force ouvrière, l'union syndicale Solidaires, la FSU et l'Unef ont organisé mercredi un premier meeting commun à Nantes, tandis qu'une nouvelle "journée de mobilisation" est prévue le 15 septembre à Paris.

La mobilisation contre la loi Travail avait été importante à Nantes au printemps dernier.

Cette ville avait été initialement choisie pour accueillir l'université d'été du PS, mais le parti y a finalement renoncé par crainte de débordements de la part d'opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) et à la loi Travail.

"On entend bien maintenir la pression, même si elle ne sera plus la même", a déclaré mercredi Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière.

Le dirigeant a indiqué qu'il espérait obtenir "a minima l'abrogation des quatre ou cinq points les plus durs" de la loi, comme celui sur l'inversion de la hiérarchie des normes.

Quatre voies de recours juridiques sont actuellement étudiées, a-t-il précisé aux journalistes, que ce soit devant le Conseil constitutionnel, les instances européennes ou l'Organisation internationale du travail (OIT).

Un "accompagnement juridique" sera aussi proposé "jusqu'à la Cour de cassation" aux salariés qui rencontreraient des difficultés avec l'application de la loi.

Les ministres du gouvernement pourraient également être confrontés à des "comités d'accueil" syndicaux lors de leurs déplacements en province, a-t-il dit.

"Les manifestations, ça va être plus compliqué, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut arrêter", estime Jean-Claude Mailly. "Une loi, ça peut bouger… Mais c'est sûr que, si on ne fait rien, ça ne bougera pas".

La mobilisation intersyndicale a au moins le mérite de "remettre les questions sociales au coeur de l'actualité ", a dit pour sa part Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. "Car, le moins que l'on puisse dire, c'est que la pré-campagne électorale ne s'engage pas sur ce terrain".

La CFDT, favorable à la loi portée par Myriam El Khomri, a pour sa part demandé mercredi au gouvernement de "sortir très rapidement" les décrets d'application des textes de loi controversés.

Son secrétaire général Laurent Berger aurait reçu l'assurance que les premiers décrets seraient publiés "avant la fin octobre" et "la quasi-totalité avant la fin de l'année".

(Guillaume Frouin, édité par Gérard Bon)

2 commentaires

  • 07 septembre22:50

    Cela fait des années maintenant que CGT et FO font cause commune. Pourquoi ne pas les réunifier ? Autrefois FO s'appelait CGT-FO !!


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